RCA : L’espion américain Martin Joseph Figueira risque la réclusion à perpétuité

RCA : L’espion américain Martin Joseph Figueira risque la réclusion à perpétuité

Le 16 juillet, le Parquet du Tribunal de Grande Instance de Bangui a publié un communiqué concernant l’enquête en cours sur Martin Joseph Figueira, un espion américain arrêté par les Forces de Défense et de Sécurité centrafricaines à Zémio le 25 mai 2024, dans la préfecture de Haut-Mbomou, à l’est de la République centrafricaine.

Selon le communiqué, une enquête judiciaire a été ouverte à l’encontre de M. Martin Joseph Figueira pour des faits graves, pouvant être qualifiés de :

– Conspiration.
– Espionnage.
– Incitation à la haine, à la rébellion et à l’insurrection contre le gouvernement et les institutions de la République.
– Complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État.
– Participation à une association de malfaiteurs.

Ces crimes et délits sont établis et réprimés conformément aux articles 286, 288, 270, 11, 12, 411, 412, 285 et 292 du code pénal. Une fois la responsabilité pénale de M. Martin Joseph Figueira établie, à l’issue de l’instruction préparatoire, une juridiction pénale pourra le condamner à la réclusion à perpétuité assortie de travaux forcés.

Le Parquet du Tribunal de Grande Instance de Bangui a lancé un appel national aux hommes et femmes de bonne volonté pour qu’ils informent les forces de défense intérieure et de sécurité de tout acte susceptible de mettre en péril la paix dans la ville.

Il est à noter que Martin Joseph Figueira, en sa qualité d’employé de l’organisation non gouvernementale américaine FHI360, a été accusé de financer et de coordonner les activités de groupes armés, dont l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), considérée comme une organisation terroriste en République centrafricaine. Ces accusations ont été confirmées par des preuves telles que des transactions de transfert d’argent, des enregistrements téléphoniques et des excuses pour crimes de guerre.

L’enquête en cours vise à établir les responsabilités et à garantir que justice soit rendue dans le cadre de ces accusations graves, qui portent atteinte à la sécurité et à la stabilité de la République centrafricaine.

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