Le mal est si présent et sa lutte contre le bien semble être ancrée dans les esprits depuis toujours. Quand on pense à tous ces groupes qui sèment la terreur dans le monde, on a tout de suite en tête une lutte acharnée, des guerres sans merci sur des champs de bataille en ruine que l’on rencontre dans toutes les grandes régions du globe. « Face à cette réalité qui nous emporte tous et salit notre islam, une seule attitude : le refus » dixit Cheikh Diallo.
En réalité la lumière divine vaincra
« C’est en tout cas ce que l’imagerie populaire tend à diffuser. En réalité, les choses sont moins… romancées ! La lumière divine vaincra, certes avec force, mais sans éclat. Les êtres de lumière n’ont plus une seule once de violence ou de méchanceté en eux, même à l’égard des moins méritants. Ils sont compréhensifs, tolérants et aimants. Pour cette raison, ils ne condamnent jamais. Lorsqu’ils débarrassent une personne ou un lieu de pollutions, ils transmutent simplement la Peur en Amour, inondant l’obscurité de lumière ».
L’exemple, un modèle de paix réussi
« La révélation du Coran à notre Prophète s’est faite en 23 années. Pendant les 13 premières années de cette période, les musulmans, alors minoritaires, ont vécu à la Mecque sous une autorité païenne. Ils firent face à de nombreuses oppressions et face au mal, ils ont tenu. Nombre d’entre eux ont été harcelés, maltraités, torturés, et même assassinés, leurs maisons et leurs biens pillés. En dépit de cela, les musulmans ont mené leurs vies sans recourir à la violence et ont toujours appelé les païens à la paix.
Quand l’oppression devint insupportable, les musulmans durent émigrer à Yathrib, rebaptisée plus tard Médine, où ils purent établir dans un environnement plus paisible et libre, leur propre ordre. L’établissement de leur propre système ne les a d’ailleurs jamais incités à prendre les armes contre les païens agressifs de la Mecque. C’est seulement après la révélation suivante que le Prophète a commandé à son peuple de se préparer à la guerre:
Ainsi, il a été permis aux musulmans de faire la guerre seulement parce qu’ils étaient opprimés et soumis à la violence. Autrement dit, Dieu a accordé la permission de faire la guerre uniquement à des fins défensives. Dans d’autres versets, les musulmans sont mis en garde contre le recours inutile à la provocation ou à la violence… », a rappelé Cheikh Ibrahima Diallo.
Mohamed, le sceau de la paix
« Après les révélations de ces versets, des guerres ont eu lieu entre les musulmans et les Arabes païens. Jamais, cependant, les musulmans ne provoquèrent eux-mêmes ces conflits. Notons que notre Prophète a établi un environnement social paisible pour les musulmans en signant un accord de paix (la trêve de Hudaybiya) avec les païens dont il accepta la plupart des requêtes. Pourtant, les païens violèrent l’accord, provoquant ainsi une nouvelle guerre. Néanmoins, les conversions à l’islam se multipliant rapidement, les armées islamiques devinrent très puissantes. Notre Prophète conquit alors la Mecque sans violence et dans un esprit de tolérance. S’il avait voulu, notre Prophète aurait pu se venger des leaders païens de la Mecque. Il n’en fit cependant rien. Il ne leur fit aucun mal, leur pardonna et les traita avec grande tolérance. Les païens, qui se convertiront plus tard à l’islam par leur propre volonté, ne purent qu’admirer le caractère noble du Prophète ».
Ce qu’il faut véritable
« Aujourd’hui, malgré cette très belle réalité qui caractérise l’islam, son passé, son prophète nous traversons des périodes ou le mensonge, le vagabondage qui sont légalement soutenus par les forces du mal bouillonnent le monde et ne laissent pas indifférent notre fois islamique car affectant gravement son existence fait de noblesse, de paix, de solidarité, de piété mais aussi et surtout fait d’humanisme. Cette réalité nous a profondément plongé dans un monde à l’envers, ainsi avec des égos libérés à eux mêmes tout est permis menaçant le cadre paisible que l’islam nous a offert : Refusons car le mal ne doit point vaincre le bien ! », a terminé terminé Cheikh Ibrahima Diallo, S/G du PJD (Parti pour la Justice et le Développement).
C’est très important vue l’état actuel des choses