PAP 2A : Le Sénégal ne sollicitera pas les marchés financiers internationaux

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hott, a fait savoir que le Sénégal n’ira pas sur les marchés financiers internationaux pour financer son plan de relance économique post COVID-19. Lors d’une conférence de presse, tenue hier jeudi à Dakar.

Financement concessionnel

Le ministre qui présentait une nouvelle orientation, dénommée Programme d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), a déclaré que le Sénégal va se contenter du financement octroyé par les partenaires aux développements à savoir la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), l’Agence Française de Développement (AFD)…
Ces financements concessionnels, souligne-t-il, sont beaucoup plus rentables avec des maturités plus longues.

L’Etat ne va pas s’endetter

Les financements seront surtout en mode «partenariat public-privé (PPP)». Dans ce cas de figure, l’Etat ne va pas s’endetter, c’est le privé qui va investir son argent dans les projets (risque de son capital). Les partenaires vont s’endetter sur les marchés financiers pour exécuter leurs projets sans que l’État ne garantisse ce financement. Le ministre a laissé entendre que la mise en œuvre du PAP2A nécessite des mécanismes de financements innovants articulés autour des fonds d’amorçage, des fonds de garantie et d’appui au Secteur Privé.

« Ajuster-accélérer-attaquer »

Par ailleurs, le ministre a souligné que le PAP2A devra permettre au Sénégal d’assurer un développement autocentré, basé sur «le produire local» et «le consommer local». Dans son propos, Amadou Hott a invité l’ensemble des acteurs économiques à adopter la nouvelle doctrine de Relance autour d’un triptyque de soutien au PAP2A, à savoir ajuster-accélérer-attaquer (AAA).

La dette du Sénégal représente environ 70% du PIB

Récemment adopté, le PAP nécessite un financement global de 14 712 milliards FCFA, soit 26,2 milliards de dollars sur une période de 5ans (2019/2023). Selon le montage financier, le secteur privé contribuera à hauteur de 4770 milliards (8,5 milliards de dollars) et les 9942 milliards (17,7 milliards de dollars) restants des partenaires aux développements. Pour rappel, le Sénégal affiche une dette qui représente environ 70 % du PIB, selon les statistiques officielles.

1 COMMENTAIRE
  • Malick Diallo

    Monsieur le ministre dites nous qui est le privèe est pourquoi le privee monsieurle ministre ne fait pas comme les maitre chateur .gouverne cest prevoire le peuple est tres fatigue la senegal nous donne des factures illicite qui depasse les bornnes une qui sa facture a 100milles francs CFA je nest jamais vue ça depuis lindependance une maison qui ce trouve a la cite Diamelaye 2 cest inadmissible ont nattire lattention du president de la republique ce pays est foutue il.veulent senrrichire aux Directeur sa cest du vole aux senegal ont vie pas .. monsieur le president de la republique il faudra faire des investigations maison par maison les facture son salèe nous citoiyens ont vie pas .ont vivote .ou vas ce pays il faudra mettre a lordre le Directeur de la seneclec .

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