Les Brigades Al-Qassam, l’aile militaire du Hamas, ont annoncé, samedi, qu’une prisonnière israélienne a été tuée dans une attaque de l’armée israélienne au nord de la Bande de Gaza. Cette déclaration a été faite par Abu Obaida, porte-parole du groupe, via un communiqué sur Telegram.
« Après avoir rétabli le contact, interrompu depuis des semaines, avec les combattants chargés de protéger les prisonniers ennemis israéliens, nous avons appris qu’une des prisonnières de l’ennemi avait été tuée dans une zone soumise à l’agression sioniste dans le nord de la Bande de Gaza », a indiqué Abu Obaida.
Le porte-parole a également souligné que la vie d’une autre captive, se trouvant avec la défunte, restait « exposée à un risque imminent ». Il a imputé la responsabilité au « criminel de guerre Benyamin Netanyahu » et aux autorités israéliennes pour la situation des prisonniers.
Al-Qassam a diffusé une image de la captive décédée, avec la mention : « Une nouvelle victime de Netanyahu et du chef d’état-major Herzi Halevi ». Ce contexte intervient alors qu’Israël est accusé d’avoir tué plus de 44 000 Palestiniens depuis le 7 octobre 2023.
Depuis cette date, en réaction aux attaques du Hamas ayant causé la mort de 1 200 Israéliens et l’enlèvement de 250 autres, Israël détient au moins 9 500 Palestiniens, tandis que 101 captifs israéliens seraient toujours à Gaza.
Le Hamas affirme que plusieurs otages ont été tués par les frappes aériennes israéliennes. Les familles des prisonniers et l’opposition critiquent le Premier ministre pour son refus de retirer les troupes de Gaza, craignant l’effondrement de son gouvernement.
Israël est actuellement poursuivi pour génocide par la Cour internationale de justice. Par ailleurs, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre à Gaza.