Israël : Vidéo d’un prisonnier israélien détenu par le Hamas à Gaza
Dans une déclaration faite depuis la Bande de Gaza, les Brigades Al-Qassam, la branche armée du mouvement Hamas, ont publié une vidéo mettant en avant un captif israélien, connu sous l’identité de prisonnier n° 22. Celui-ci avertit qu’aucune libération par la force n’est possible pour les otages présents dans l’enclave.
Se présentant par l’intermédiaire d’un enregistrement, le prisonnier a exprimé ses craintes face aux bombardements israéliens, craignant qu’ils ne conduisent à la mort des détenus. Il a enjoint le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, à prendre des mesures pour assurer sa libération. En réponse aux assertions de Netanyahu, qui considère ces vidéos comme de la « guerre psychologique » orchestrée par le Hamas, l’homme a réfuté cette idée avec émotion, déclarant : « Je tiens à vous informer, Monsieur le Premier ministre israélien, que c’est moi qui ai demandé à enregistrer cette vidéo. Le Hamas ne me l’a pas demandé. Ce n’est pas de la guerre psychologique. »
Il a ajouté, visiblement touché : « La véritable guerre psychologique, c’est de me réveiller sans voir mon fils et ma femme. C’est ce qui aggrave mon état de santé. » Ces mots illustrent la détresse du captif face à l’absence de ses proches. Il a imploré : « Ne comprenez-vous pas que je veux sortir d’ici ? Aidez-moi, s’il vous plaît. Ma femme, mon fils, tout le monde me manque. »
Travaillant durant 15 ans pour le comité des travailleurs, il a exprimé sa frustration envers ce comité, s’écriant : « Vous défendez vos respectables travailleurs. Ne savez-vous pas comment me défendre ? » Il a également fustigé les récentes libérations et questionné les actions engagées à son égard : « Sortez-moi d’ici. Vous avez conclu un accord et fait libérer les recrues féminines. Vous avez fait libérer les prisonniers âgés. Vous avez fait sortir tout le monde ! Qu’en est-il de nous ? »
La situation sécuritaire s’est considérablement dégradée depuis que l’armée israélienne a lancé une opération aérienne surprise dans la Bande de Gaza le 18 mars, causant la mort de 920 personnes et en blessant plus de 2 000 selon les sources.
Les Nations unies rapportent un déplacement massif de la population palestinienne, avec près de 142 000 déplacés supplémentaires. Depuis octobre 2023, les attaques ont causé la mort de plus de 50 200 Palestiniens, incluant des femmes et enfants, et ont blessé plus de 114 000 personnes.
D’un point de vue judiciaire, la communauté internationale a pris des mesures significatives. En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la Bande de Gaza. Par ailleurs, Israël fait l’objet de poursuites pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice concernant le conflit dans l’enclave palestinienne.
Pour obtenir plus de détails, le contenu de cet article est basé sur les informations fournies sur le site de Anadolu.
