Le bureau des médias du gouvernement palestinien dans la bande de Gaza a accusé l’armée israélienne de cibler l’hôpital Kamal Adwan et son personnel médical. Ces actions sont décrites comme des « crimes de guerre et une brutalité combinés ».
Selon un communiqué, depuis le début des hostilités à Gaza le 7 octobre 2023, l’armée israélienne s’en prendrait intentionnellement au système de santé. Les hôpitaux et centres de soins ont été détruits ou incendiés, les mettant hors service.
Le document ajoute que plus de 1 000 médecins et infirmiers ont été tués, et plus de 310 autres arrêtés. Certains ont subi des tortures ou ont été exécutés. Par ailleurs, l’approvisionnement en fournitures médicales et l’entrée de délégations sanitaires sont entravés.
Depuis le 5 octobre, date du début de l’opération militaire dans le nord de Gaza, les hôpitaux seraient des cibles déclarées. Les bombardements intensifiés visent particulièrement l’hôpital Kamal Adwan, soumis à des attaques répétées par des obus et des tirs directs.
Récemment, le directeur de l’hôpital, Houssam Abu Safiya, a été touché par une bombe juste après avoir quitté le bloc opératoire, dans ce qui est décrit comme un « terrible crime ».
Le bureau des médias condamne fermement ces actions. Il tient Israël, ainsi que les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, pour responsables des crimes commis. Ils affirment que ces pays soutiennent et participent aux actions israéliennes.
Depuis octobre, Gaza subit un « génocide » avec le soutien des États-Unis, causant plus de 148 000 victimes, principalement des femmes et des enfants, et plus de 10 000 disparus.
Israël poursuit ses actions, ignorant à la fois la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU et les ordonnances de la Cour internationale de Justice. Ces instances demandent de prendre des mesures pour mettre fin aux actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.