Palestine : Mahmoud Abbas Réaffirme son Refus du Déplacement du Peuple Palestinien

Le président palestinien Mahmoud Abbas a, une nouvelle fois, exprimé son opposition à tout plan ou proposition visant à déplacer le peuple palestinien de ses terres. Cette déclaration a été faite lors d’une conversation téléphonique avec le président français Emmanuel Macron, comme l’a rapporté l’agence de presse officielle palestinienne « Wafa ».

Au cours de cet entretien, l’accent a été mis sur l’importance de refuser tout déplacement des Palestiniens, de fournir une aide humanitaire urgente, de consolider le cessez-le-feu dans la Bande de Gaza, et de permettre à l’Autorité palestinienne d’assumer ses responsabilités dans cette région, notamment en matière de reconstruction. Abbas a remercié Macron pour « la position française rejetant les déplacements, appelant à un cessez-le-feu et à la paix dans le cadre de la solution à deux États ».

Par ailleurs, le président palestinien a souligné l’importance de la participation de la France, conjointement avec l’Arabie Saoudite, à l’organisation d’une conférence internationale de paix. Il a aussi insisté sur la nécessité de la reconnaissance internationale de la Palestine en tant que membre à part entière des Nations unies.

Selon des informations relayées par la chaîne Al Arabiya, l’Arabie Saoudite et la France devraient présider, en juin prochain, une conférence à New York. Celle-ci vise à trouver une solution à la question palestinienne et à promouvoir la solution à deux États, initiative soutenue par de nombreux pays à travers le monde.

Le président Abbas a insisté sur « la nécessité de mettre fin à la colonisation et aux plans d’annexion, ainsi qu’aux attaques contre les lieux saints ». Ces actions, selon lui, menacent la solution à deux États et la paix dans la région.

Concernant les relations avec les États-Unis, il a été rappelé que le président Donald Trump avait présenté un plan controversé visant à transférer les Palestiniens de Gaza vers certains pays voisins. Ce plan a été fermement rejeté par plusieurs pays arabes ainsi que par des organisations internationales. Cette information avait été rapportée par nos confrères de l’agence Anadolu, soulignant ainsi les tensions diplomatiques croissantes autour de ce dossier.