Ousmane Diagne : « Ce que l’État perd en recettes doit pouvoir être compensé par… »
« Il faut faire en sorte qu’elles (les incitations fiscales) n’obèrent pas sur les finances publiques« , a soutenu le ministre de la justice qui présidait, ce samedi, lors de la deuxième édition des rencontres fiscales tax brunch de l’Ordre national des experts du Sénégal. « Evaluation du dispositif d’incitation fiscale au Sénégal dans le cadre de la réforme fiscale issue de la loi n° 2012-31 du 31 décembre 2012 modifiant le Code général des Impôts », était le thème de cette année.
« Les incitations fiscales, qu’elles soient basées sur les coûts ou les bénéfices, n’en n’ont pas moins une somme exorbitante sur le budget de l’État de par les pertes importantes de recettes fiscales qu’elles induisent et dues aux réductions d’impôts ou exonérations… Il apparaît nécessaire que les incitations fiscales fassent l’objet d’une bonne gestion pour qu’elles n’obèrent pas les finances publiques« , selon Ousmane Diagne repris par Seneweb.
Il poursuit : « Ce que l’État perd en recettes doit pouvoir être compensé par des gains en termes d’investissement et d’emplois. Ce qui pose la question de l’efficacité et de l’efficience des mesures d’incitation fiscale… Toutefois, une politique fiscale incitative apparaît aujourd’hui comme un élément essentiel d’appréciation d’un environnement favorable aux affaires« .