France : Mimi Marchand condamnée à 18 mois avec sursis pour pression sur Karine Le Marchand

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Michèle Marchand, surnommée « Mimi », à 18 mois de prison avec sursis et 25 000 euros d’amende pour avoir fait pression sur Karine Le Marchand en utilisant des photos volées de sa fille mineure. L’avocate de Mimi Marchand, Caroline Toby, a annoncé un appel immédiat, contestant la qualification d’extorsion, le tribunal ayant reconnu l’absence de demande d’argent. L’affaire remonte à février 2020, lorsque Mimi Marchand a informé Karine Le Marchand qu’un photographe lui proposait des photos compromettantes de sa fille. Elle a prétendu avoir empêché leur diffusion en payant le photographe, recevant en retour un remerciement et un remboursement partiel de Karine Le Marchand. Cependant, Mimi Marchand a admis avoir menti : les photos provenaient d’un de ses collaborateurs, Sébastien Valiela. Le tribunal a considéré cette manipulation comme une stratégie pour obtenir des faveurs en utilisant son réseau, au détriment des victimes. En plus de la peine de prison, Mimi Marchand devra rembourser 1 600 euros à Karine Le Marchand et verser 1 500 euros pour préjudice moral. Karine Le Marchand n’était pas présente au tribunal, mais son avocat s’est déclaré satisfait du verdict. Cette condamnation s’inscrit dans une série de procédures judiciaires concernant le rôle de Mimi Marchand dans le milieu médiatique.

Plusieurs affaires similaires impliquant des personnalités françaises ont récemment été jugées. Comme le rappelle un article de Senego concernant l’affaire François Fillon, les conséquences judiciaires de telles actions peuvent être lourdes, avec des peines de prison avec sursis et des amendes importantes, ainsi qu’une inéligibilité. L’affaire Fillon, par exemple, a vu sa peine révisée à 4 ans de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende. De même, une autre affaire récente a vu une femme condamnée pour abus de confiance, avec une peine potentielle de 7 ans d’emprisonnement et 750 000 euros d’amende. Cette affaire souligne l’ampleur des sanctions possibles dans des cas d’escroquerie. Ces exemples illustrent le contexte juridique dans lequel s’inscrit la condamnation de Michèle Marchand.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *