Dans un post publié sur sa page Facebook, Me Patrick Kabou souligne l’importance de respecter le principe de séparation des pouvoirs et de distinguer clairement les discours d’État de ceux des partis politiques.
« La rupture tant souhaitée et attendue : Des dossiers pendants devant la justice sont gérés par la justice. Pastef n’a aucune obligation de justifier l’arrestation ou la convocation d’un citoyen. Pour la bonne et simple raison que ce n’est pas Pastef qui l’a convoqué », explique Me Patrick Kabou.
Pour Me Patrick Kabou, le fait d’être cadre d’une structure, d’un ministère ne t’autorise pas à en parler. Et le principe de la séparation des pouvoirs doit être une réalité.
« Si ton parti t’envoie débattre, reste dans le débat politique et limite toi à cela, n’annonce rien au nom de l’État car tu n’es pas habilité. La justice n’a pas besoin de toi, elle sait quand communiquer et tu n’en fais pas partie. D’autant plus que dans un ministère, une structure étatique, il y’a un mode de fonctionnement bien précis et l’information est traitée et transmise par qui de droit », ajoute-t-il.
Selon lui, dans la logique des convocations, toute personne (pouvoir/opposition) se livrant a des » j’ai reçu des informations » doit intéresser les enquêteurs et donc être convoquée.
« La rupture c’est faire la différence entre la communication de l’État qui est de tous/pour tous et celle d’un ou des parties qui est des membres et sympathisants. Parle de ton parti, des projets de ton parti et laisse l’État parler du Sénégal et des sénégalais. L’État est de tous et ton parti est de toi et tes camarades. Ne mélangeons pas tout car tout ne se mélange pas », poursuit Me Kabou.