Denis Ndour, vice-président de la Ligue sénégalaise des droits humains, a souligné l’importance de la responsabilité individuelle pour préserver la cohésion sociale lors d’une interview accordée à IGFM. Il a également défendu le rôle des magistrats et plaidé pour une meilleure compréhension de la liberté d’expression.
Appel à la responsabilité collective pour l’harmonie sociale
« Chacun doit jouer son rôle et refuser d’être un fauteur de troubles pour que l’harmonie sociale soit une réalité », a déclaré Denis Ndour, insistant sur l’importance de la contribution de chaque citoyen au maintien de la paix et de la stabilité au sein de la société.
Défense du rôle et de l’intégrité des magistrats
Denis Ndour a mis en avant l’importance de respecter l’indépendance de la magistrature. « Les magistrats jugent selon leur conscience et non au service d’un régime », a-t-il affirmé, rappelant le cas d’une procureure ayant refusé de céder à la pression d’un ministre. Il a également insisté sur le devoir de réserve des magistrats, qui les empêche souvent de se défendre publiquement face aux accusations, et a appelé à leur soutien et à leur défense.
La liberté d’expression : un droit à exercer avec responsabilité
Selon Denis Ndour, la liberté d’expression ne doit pas être confondue avec l’insulte. Il a encouragé l’expression du mécontentement par des moyens créatifs, tels que le dessin, la danse, le slam, le théâtre ou le cinéma, afin de transmettre des messages forts à l’État et de susciter des changements positifs.
Ceux qui parlent de la liberté d’expression sont rien d’autre que des insulteurs au Sénégal
Un magistrat qui tue le droit ne mérite aucune défense du peuple