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Manifs : "Personne ne meurt en exerçant ce droit pour aller en enfer", S. Gassama

Seydi Gassama n’oublie pas les personnes, activistes et opposants politiques, qui croupissent dans les prisons sénégalaises pour avoir exercé des droits reconnus aux citoyens par tous les Etats démocratiques.

Le Directeur d’Amnesty international Sénégal condamne ainsi les manifs interdites et le recours à la force par l’Etat.

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« Dans un État démocratique, les manifestations ne sont pas interdites. Elles sont autorisées et encadrées par l’autorité administrative et personne ne meurt en exerçant ce droit pour aller en enfer.

« Et même lorsqu’une manifestation n’est pas déclarée ou qu’elle devient violente, elle doit être gérée sans un recours excessif à la force ; l’usage des armes à feu n’étant autorisée que dans des circonstances précises définies dans les normes pertinentes des Nations Unies ».

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Occasion aussi pour M. Gassama d’égratigner le Président Macky Sall qui nie tout détenu politique dans les prisons sénégalaises :
« La plupart des personnes qui croupissent dans les prisons sénégalaises ne sont pas « des gens qui ont brûlé, pillé ou volé ». Ils ne faisaient qu’exercer des droits garantis par la Constitution et les traités internationaux. Ils ont la particularité d’appartenir tous à un même parti politique ou d’être des journalistes et des activistes réputés proches de ce parti politique. Ils doivent tous être remis en liberté ».

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4 commentaires

  1. Tony

    Seydi Gassama fait partie de ces politiciens qui envoient les enfants à la mort.

    C’est un criminel qui se cache derrière son poste à Amnesty.


  2. kali

    celui qui meurt dans une manifestation ou immigration clandestine est synonyme de suicide et suicide égal enfer. car la manifestation n’est pas jihad.


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