Manifestations anti-Israël : Tensions croissantes au Moyen-Orient
Des milliers de manifestants se sont mobilisés dans plusieurs capitales du Moyen-Orient pour dénoncer le conflit entre Israël et l’Iran. Ce mouvement a pris de l’ampleur suite à l’attaque israélienne contre l’Iran le 13 juin. Les manifestations ont été particulièrement intenses après la prière du vendredi, rassemblant de nombreux participants à Téhéran, capitale iranienne. Ces derniers ont exprimé leur soutien aux dirigeants iraniens, comme le montrent les images diffusées par la télévision d’État.
Les protestataires ont brandi des portraits de commandants tués depuis le début des hostilités, tout en agitant des drapeaux iraniens et ceux du Hezbollah. Selon la télévision iranienne, des manifestations similaires se sont déroulées dans d’autres villes du pays, telles que Tabriz et Chiraz.
En Irak, la situation suscite des inquiétudes croissantes. Des groupes armés ont menacé de viser des intérêts américains si les États-Unis s’engagent militairement dans ce conflit. À Bagdad, plusieurs milliers de manifestants ont répondu à l’appel de Moqtada Sadr, un influent leader chiite, scandant des slogans tels que « Non, non à l’Amérique ! Non, non à Israël ! ». Des manifestations ont également eu lieu à Bassora et Koufa, où des drapeaux israélien et américain ont été brûlés.
Le Yémen a aussi été le théâtre de protestations, avec des dizaines de milliers de personnes défilant dans la capitale Sanaa et d’autres territoires contrôlés par les Houthis, alliés de l’Iran. À Beyrouth, au Liban, des partisans du Hezbollah ont également manifesté dans la banlieue sud, un fief du mouvement pro-iranien.
Face à cette escalade, le président iranien Massoud Pezeshkian a exigé, via un message sur X, un « arrêt inconditionnel de l’agression israélienne ». Les lecteurs intéressés peuvent retrouver l’intégralité de cette analyse dans l’article de Majdi Ismail publié sur le site de notre confrère Anadolu, qui rapporte ces informations détaillées sur la mobilisation régionale.
