Macron et la classe politique rendent hommage au pape François, symbole d’humanisme

La classe politique française, emmenée par le président Emmanuel Macron, a rendu hommage au pape François suite à l’annonce de son décès à l’âge de 88 ans. Lors de son déplacement à Mayotte ce lundi 21 avril, le président Macron a adressé ses condoléances aux catholiques du monde entier, saluant un pape qu’il décrivit comme humaniste, engagé pour les plus démunis tout au long de son pontificat.

Macron a rappelé devant la presse les visites marquantes du pape à Marseille et en Corse, soulignant son engagement pour les vulnérables, particulièrement en ces temps de guerres et de violences. Son message de condoléances a également été partagé via les réseaux sociaux. Le journal Sud Quotidien a relaté ces événements en mentionnant l’émotion suscitée par le décès du Saint-Père.

De nombreuses figures politiques françaises ont exprimé leur tristesse, notamment Marine Tondelier, réélue à la tête des Écologistes, qui a qualifié le pape de « courageux » pour sa compréhension de l’écologie et des enjeux climatiques. Olivier Faure, du Parti socialiste, et Fabien Roussel, du PCF, ont rappelé son engagement pour le sort des migrants en Méditerranée, affirmant que le pape avait averti l’Europe des dangers d’ignorer ses valeurs fondamentales.

Les députés Éric Coquerel et Aymeric Caron de La France Insoumise ont également salué le pape François comme un « humaniste » qui a toujours soutenu activement les déshérités. Des voix issues du gouvernement, comme celle de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, ont évoqué avec émotion leurs rencontres avec François, reconnaissant en lui une intelligence et une bonté rares.

Enfin, l’ancienne première ministre Gabriel Attal a salué le pape comme un « homme de foi » engagé dans la dénonciation des guerres et des injustices. De son côté, Marine Le Pen a rendu hommage à la « figure spirituelle » qu’il représentait, soulignant son héritage de foi et de paix, comme l’a rapporté Sud Quotidien.