Mackenzie: la stratégie abrasive de PASTEF face à l’ancien régime

Mackenzie: la stratégie abrasive de PASTEF face à l’ancien régime

Divine surprise pour Mansour Faye, le frère de l’épouse du président déchu, lorsqu’il a été interdit de quitter le pays à l’aéroport, alors qu’il s’apprêtait à se rendre à La Mecque pendant le Ramadan. Cet événement s’inscrit dans une série de mesures mises en place par PASTEF, reflétant un changement d’ère au Sénégal. Sud Quotidien rapporte ces nouvelles mesures initiées et appliquées par le parti de l’opposition.

Avant cet incident, plusieurs figures politiques avaient déjà fait les frais de cette politique inflexible. L’arrestation de Moustapha Diakhaté pour délit d’opinion ou celle de Lat Diop, suspecté de malversations, témoignent de cette tendance. Cependant, c’est surtout l’incarcération de Farba Ngom, personnage clé de l’Alliance pour la République (APR) et griot de Macky Sall, qui retient l’attention. Interpellé pour son rôle crucial au sein du parti, il est désormais en détention provisoire. Selon Sud Quotidien, PASTEF s’est fixé comme objectif de neutraliser ceux qu’il juge corrompus alors que Farba Ngom pourrait vivre ses dernières échéances électorales.

Dans un contexte de campagne législative, Ousmane Sonko, leader de PASTEF, et son allié Diomaye, envisagent de poursuivre cette dynamique en inculpant Macky Sall pour haute trahison, selon des accusations liées à des crimes financiers. Toutefois, l’exil anticipé du président sortant semble avoir devancé cette initiative. D’après nos confrères de Sud Quotidien, ce dernier a quitté le pouvoir en bons termes, laissant place à Ousmane Sonko et sa suite.

Pendant ce temps, le gouvernement PASTEF engage une campagne pour recadrer la réputation du Sénégal à l’international, branding le précédent régime comme faussaire. Malgré l’exclusion de certains événements internationaux, Macky Sall continue d’être reçu par des cercles puissants, tel le G-20. En revanche, les bailleurs de fonds se détachent du Sénégal, impactant la crédibilité financière du pays.

Face à une situation économique difficile et marquée par des revendications populaires sur une prétendue mauvaise gestion, PASTEF s’efforce de réformer les structures existantes. L’administration, jugée pléthorique et inefficace, est en mutation; des projets pharaoniques sont abandonnés et une réforme des médias est en cours. Suite à ces changements, les militaires français présents au Sénégal ont été invités à repartir, un signe du recentrage de la politique nationale de défense.

Quant à l’économie portuaire, les chiffres publiés par l’Agence nationale des Statistiques et de la Démographie, relayés par certains médias, pointent une baisse de l’activité de 17%. Même si le directeur général Waly Diouf Bodian défend la bonne santé du port, ces chiffres soulèvent des inquiétudes.

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