Locales 2022 – Bby et les leçons d’une débâcle : « En politique, on ne récolte que ce que l’on sème »

Le Président Macky Sall est victime, en grande partie de ses choix politiques, mais aussi de ses alliés. Perdre n’est pas une fin en soi, car comme disait l’autre, « il ne faut jamais appeler richesse les choses que l’on peut perdre ».

Le Président Macky Sall a fait, d’abord et en réalité, face aux conséquences de ses choix dans beaucoup de localités ou la débâcle a parlé au soir du 23 janvier 2022, jour d’élections locales au Sénégal.

A Ziguinchor, Dakar, Rufisque, Yeumbeul, Kaolack, Keur Massar, entre autres, ses choix n’ont pas donné les résultats escomptés, car ses hommes, il faut oser le dire, ne faisaient pas le poids face aux colosses politiques qui étaient dressées devant eux.

En dehors de cette évidence, ces responsables politiques ont juste payé le prix de leur arrogance, de leur indisponibilité, du fossé qu’ils ont créé entre eux et les populations, entre eux et les membres de leurs parti ou coalition, entre eux et les bases.

La politique n’est rien d’autre que l’art de la disponibilité, de la générosité et de la présence constante sur le terrain. Ce qu’on a gagné en politique par opportunisme ou par arrivisme on le perd par dégout, surprise et amertume. On ne gagne pas une élection pendant la campagne. Une élection n’est jamais gagnée d’avance. Elle se gagne par constance, rigueur et surtout dans la solidarité agissante, constante et plurielle avec les acteurs, avec les militants et avec les populations.

Un bon homme politique, c’est celui qui est bon pour le peuple, pour sa base. Un bon homme politique c’est celui qui essaie tant bien que mal de montrer à ses gouvernés, à ses alliés, à sa bases toute sa disponibilité, à chaque fois que possible.

Les ministres de Macky Sall, ses DG et autres personnalités sont loin du peuple. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais pu créer de ponts entre le Président et sa population. Ceux qui ont réussi cette nécessité, ont partout gagné. En dehors de Guédiawaye où Aliou Sall est victime de fraternité avec le Président et d’autres considération de naissance et d’appartenance.

En plus de cette réalité, le Président Macky Sall paie le prix de ses manquements dans « sa politique du panier de la ménagère ». La vie coûte chère au Sénégal. Les Sénégalais de tout bord et tout niveau de vie sont accablés par la cherté des denrées de premières nécessité et prix des loyers. Le Prix du pain qui a récemment flambé n’aurait pas dû.  Dans un tel contexte, le gouvernement devait subventionner.

Le Président Macky Sall doit corriger ses manquements avec hauteur de déférence. Rien n’est trop tard dans la gouvernance d’un pays. IL FAUT CHANGER ET BIEN CHANGER POUR Y ARRIVER !

Par Cheikh Tidiane KANDE

3 COMMENTAIRES
  • Lamine

    Enterrement du système 1960. Fini les politicens milliardaires à vie. Desormais ils s’usent, périment au bout de 10 ans. Ils sont remplacés par des jeunes pousses.

  • Lamine Diop

    Sans doute un frustré de l’APR!
    La politique n’est rien d’autre que l’art de la disponibilité, de la générosité et de la présence constante sur le terrain.

    Le malheur à pris les Sénégalais de donner le pouvoir à des gens comme vous.

    On comprend mieux les déboires de votre idiots de président qui pensait pouvoir taper sans impunité sur les Sénégalais qui l’avait élu.

    La politique c’est de faire de l’argent public un investissement fructueux pour tous, de faire avancer le pays entier et d’éviter par tout les moyens de se remplir les poches ni celle de son parti ou de sa base.

  • Demba Diong

    c’est trop tard, le mal est déjà fait : arrogance corruptions complot manipulations nervis, les caisses vidées, injustices etc.. .etc…. c’est un vrai désastre.

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