L’Italie a déclaré qu’elle n’enverra des troupes en Ukraine que sous un mandat des Nations Unies, a annoncé mercredi le ministre des Affaires étrangères italien. Le ministre Antonio Tajani a précisé qu’une telle mobilisation n’aurait lieu que pour surveiller un éventuel cessez-le-feu sous l’égide de l’ONU.
À l’issue d’un sommet gouvernemental organisé à Rome, Tajani a souligné que c’était la seule condition italienne pour envisager une telle opération. « C’est notre seule condition », a-t-il déclaré, en préparation de la réunion de la « coalition des volontaires » qui se tiendra jeudi à Paris.
Tajani a par ailleurs défendu l’initiative de la Première ministre Giorgia Meloni, qui propose de fournir à l’Ukraine des garanties de sécurité comparables à l’Article 5 de l’OTAN. Cette disposition est vue comme un moyen efficace pour renforcer la sécurité en Europe et garantir la protection de l’Ukraine.
Il a été précisé qu’au sein de la coalition gouvernementale, il y a un consensus pour soutenir la position de Meloni lors de la prochaine réunion. L’Article 5 de l’OTAN est connu pour sa clause de défense collective, stipulant qu’une attaque contre un membre de l’alliance est une attaque contre tous.
Giorgia Meloni, le 6 mars dernier, avait déjà suggéré que l’OTAN étende la protection de cet article à l’Ukraine, bien que l’adhésion complète à l’alliance ne soit pas à l’ordre du jour. Cette position a suscité des discussions quant à la possibilité d’une plus grande sécurité pour l’Ukraine sans lui accorder une pleine adhésion à l’OTAN. *Ce contenu a été traduit et adapté de nos confrères de Anadolu par Sanaa Amir.
