Macron a précisé qu’aucune troupe européenne ne serait déployée en Ukraine durant cette période. « Il n’y aura pas de troupes européennes sur le sol ukrainien dans les semaines qui viennent », a-t-il assuré. Selon lui, l’objectif est de profiter de cette trêve pour engager des négociations, puis éventuellement procéder à un déploiement une fois la paix signée.
Le président français a aussi abordé la dissuasion nucléaire en Europe, un sujet débattu en France, en réaffirmant qu’elle reste sous contrôle français. « Le président de la République prend la décision totalement souveraine et toujours confidentielle d’utiliser les armes nucléaires », a-t-il affirmé, tout en restant ouvert à un dialogue entre Européens pour développer une culture stratégique partagée.
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Concernant les dépenses de défense en Europe, il a comparé celles-ci aux efforts russes, affirmant que la Russie dépensait 10 % de son PIB pour la défense. Il a plaidé pour que l’Europe augmente ses investissements militaires à 3 % de son PIB, comparé au 2 % actuel, en vue de lever 200 milliards d’euros et renforcer ses capacités.
Enfin, Macron a souligné l’importance de l’assistance occidentale à l’Ukraine, malgré les divergences apparues, notamment depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Celles-ci ont été exacerbées lors de la rencontre entre Trump et le président ukrainien Zelensky, où aucun accord n’a été signé, ce dernier misant sur le soutien européen. Cette situation souligne la complexité des relations internationales impliquant des puissances telles que la Russie et les États-Unis.
Ce texte a été initialement lu sur le site de nos confrères d’Anadolu.