Licenciements dans le public : Seydi Gassama interpelle l’État et plaide pour un accompagnement vers l’entrepreneuriat

Licenciements dans le public : Seydi Gassama interpelle l’État et plaide pour un accompagnement vers l’entrepreneuriat

Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, Seydi Gassama, a exprimé ses vives préoccupations concernant les nombreux cas de pertes d’emploi observés ces dernières semaines dans les administrations et entreprises publiques. Dans une publication sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a rappelé que le droit au travail est un droit humain fondamental, dont la violation impacte directement la jouissance d’autres droits essentiels.

« Le droit au travail est un droit humain. La jouissance de ce droit a un impact sur la réalisation de beaucoup d’autres droits : le droit à la santé, le droit à l’éducation, au logement, à l’alimentation », a-t-il posté sur son compte X, visité par Senego.

Dans ce contexte marqué par des réformes et des changements de gouvernance, de nombreux agents publics et employés d’entreprises étatiques se retrouvent sans emploi, suscitant une vague d’inquiétude au sein de l’opinion. Seydi Gassama appelle l’État à assumer ses responsabilités en créant un cadre propice à l’emploi pour tous les citoyens en âge de travailler.

Tout en reconnaissant que l’État ne peut pas offrir un emploi à chaque individu, le défenseur des droits humains exhorte les autorités à favoriser l’accès aux dispositifs publics d’appui à l’entreprenariat pour les personnes récemment déflatées.

« Nous exhortons le gouvernement à faciliter l’enrôlement des déflatés, qui voudraient se lancer dans l’entrepreneuriat, dans les programmes mis en place par l’État tels que la DER/FJ, le FNPJ, le FONGIP », a-t-il ajouté.

1 COMMENTAIRES
  • Lamine Diop

    Ont-ils été remerciés sans droits ?
    Un peu plus de substance Mr!
    Il faut aller au fond de votre raisonnement.
    CDD arrivé à terme difficile d’incriminer l’état
    CDI annulé sans motif juridique valable expose l’état à des poursuites judiciaires.
    Avant de demander la clémence et l’accompagnement de l’état on doit d’abord demander si ces licenciements sont justifiés et légaux.
    Si on nous parle de 100 chauffeurs pour 10 véhicules dans un département ministériel ça pause problème. Alors là l’état doit proposer des mesures alternatives au moment du licenciement.

    Si on nous parle d’une prolifération de postes bidons et même fictifs alors là c’est beaucoup plus difficile d’offrir quelque chose comme alternative.

    Si on nous parle d’abus de pouvoir alors là c’est à la société civile de les accompagner pour amener l’état en justice.

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