Les États-Unis intensifient leur répression contre les étudiants pro-palestiniens

Les États-Unis intensifient leur répression contre les étudiants pro-palestiniens

Le Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a déclaré que les États-Unis ont annulé au moins 300 visas d’étudiants étrangers dans le cadre d’une répression contre les étudiants et universitaires pro-palestiniens. S’exprimant au Guyana, Rubio a suggéré que le chiffre pourrait être encore plus élevé, affirmant : « Peut-être plus, cela pourrait être plus de 300 à ce stade ». Il a souligné : « Nous le faisons tous les jours. Chaque fois que je trouve l’un de ces fous, je lui retire son visa. »

Selon le site d’information Axios, l’administration américaine envisage d’interdire à certaines universités d’accepter des étudiants étrangers considérés comme « pro-Hamas ». Rubio a confirmé la révocation du visa étudiant de Rumeysa Ozturk, une étudiante turque, et a justifié son arrestation après qu’elle a rédigé un article critiquant Israël. « Nous avons révoqué son visa », a-t-il expliqué. « Nous vous donnons un visa pour venir étudier et obtenir un diplôme, pas pour devenir un activiste social. »

Malgré ses déclarations, Rubio n’a fourni aucune preuve liant Ozturk à des actions violentes. Sa famille affirme qu’elle a été ciblée après une campagne par Canary Mission en raison d’un article co-écrit critique envers Israël en 2014. Ozturk, une doctorante à Tufts University, a été arrêtée par les services d’immigration près de chez elle à Somerville lors d’un déplacement pour un dîner d’iftar, d’après son avocate Mahsa Khanbabai. Une vidéo de l’événement montre son arrestation par des agents masqués qui l’ont menottée et se sont emparés de son téléphone.

Cette arrestation s’inscrit dans une répression plus large menée contre les étudiants et universitaires pro-palestiniens sous l’administration Trump. Cela inclut également des figures comme Mahmoud Khalil de l’université de Columbia et Badar Khan Suri de Georgetown. Cette information a été observée sur le site de notre confrère Anadolu, traduit de l’anglais par Sanaa Amir.

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