États-Unis : L’annulation des visas étudiants soulève des inquiétudes

L’Organisation des Nations unies (ONU) a exprimé son soutien en faveur du droit des individus à s’exprimer librement et pacifiquement, sans peur de représailles ou de harcèlement, suite à l’annulation des visas d’étudiants étrangers aux États-Unis par l’administration Trump qui soutiennent la Palestine. Cette déclaration fait écho à la situation concernée, notamment celle de la doctorante turque Rumeysa Ozturk.
Le porte-parole de l’ONU, Stephane Dujarric, a répondu aux questions de la correspondante d’Anadolu, Serife Çetin, sur les conséquences possibles de ces annullements de visas. « L’administration Trump a annulé les visas d’étudiants étrangers qui soutiennent la Palestine dans plus de 30 États », a mentionné Dujarric, tout en insistant sur le droit des pays à contrôler leurs frontières, à condition que cela respecte les droits et la dignité de chaque personne.
Rumeysa Ozturk, étudiant à l’université de Tufts dans le Massachusetts, a été arrêtée par l’organe des douanes et de l’immigration des États-Unis (ICE) alors qu’elle se rendait à un dîner d’iftar. Elle a été détenue dans une installation du Vermont avant d’être transférée en Louisiane. Cette arrestation a suscité une intervention judiciaire rapide, le juge Denise Casper ayant suspendu l’expulsion d’Ozturk, en raison du non-transfert de cette dernière au moment des requêtes judiciaires.
Ce contexte souligne les inquiétudes des Nations Unies concernant une éventuelle campagne visant à réduire au silence les partisans de la Palestine, et ses impacts négatifs sur la liberté d’expression. L’affaire Rumeysa Ozturk incarne ces inquiétudes profondes ressenties par les instances internationales.
Comme précisé, ces informations ont été relayées par notre confrère, Anadolu.
Tout ceux et celles qui sont contraires à la vie à la culture à notre communauté n’ont rien à faire dans nos contrées. Les assassins, les agitateurs etc. N’ont rien faire sur cette terre.