États-Unis : Suspension provisoire de l’expulsion d’une doctorante turque du Massachusetts

États-Unis : Suspension provisoire de l’expulsion d’une doctorante turque du Massachusetts

Une juge fédérale dans l’État du Massachusetts, qui est reconnu comme étant le septième État le plus petit aux États-Unis et le seizième par sa population, a pris une décision importante d’arrêter temporairement l’expulsion d’une étudiante turque. Rumeysa Ozturk, une doctorante de l’université Tufts, bénéficie ainsi d’un sursis alors que le tribunal examine sa requête en habeas corpus. Cette démarche juridique essentielle vise à protéger les individus contre les détentions arbitraires.

Le tribunal de district, dirigé par la juge Denise Casper, a décidé de suspendre l’expulsion afin de maintenir les conditions actuelles et de déterminer si elle a les compétences nécessaires pour traiter cette affaire. La décision de la juge repose sur des précédents fédéraux déjà établis. L’avocat de Rumeysa Ozturk a présenté une requête révisée, contestant sa détention, initiant ainsi un examen juridique sur la compétence de la cour pour traiter ce litige.

Suite à cette démarche, l’expulsion a été reportée jusqu’au 1er avril, 17h00 heure locale, soit 22h00 GMT, pour permettre de résoudre ces questions juridiques. Ozturk, âgée de 30 ans, est une boursière du programme Fulbright, un prestigieux programme soutenu par le Département d’État américain pour promouvoir les échanges éducatifs internationaux. Sa récente arrestation par les services de l’immigration (ICE) a eu lieu près de sa résidence à Somerville alors qu’elle se rendait à un dîner d’iftar.

Il est important de noter que Canary Mission, une organisation pro-israélienne, a joué un rôle dans cette arrestation en raison d’un article publié par Ozturk en 2024 portant des critiques sur Israël. Par ailleurs, le secrétaire d’État Marco Rubio a confirmé la révocation de son visa étudiant, affirmant : « Nous vous accordons un visa pour venir étudier et obtenir un diplôme, pas pour devenir un activiste social qui sème le chaos sur nos campus universitaires.  » Ruben n’a cependant pas fourni de preuves liant Ozturk à des actes de violence.

Cette information est traduite et rapportée par Sanaa Amir, comme lu sur le site de nos confrères d’Anadolu.

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