Le secteur extractif sénégalais génère des revenus records au premier semestre 2024

Le secteur extractif sénégalais génère des revenus records au premier semestre 2024

Le rapport semestriel du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE) met en lumière la contribution significative du secteur extractif à l’économie sénégalaise au cours du premier semestre 2024. En effet, les revenus générés ont atteint 236,59 milliards de francs CFA, soit environ 391,49 millions de dollars américains, parmi lesquels 225,49 milliards ont directement alimenté le budget de l’État. Ces chiffres incluent les paiements sociaux et environnementaux effectués par les entreprises du secteur.

Dans ce rapport, que nous avons consulté chez nos confrères de Sud Quotidien, il est précisé que le secteur minier porte majoritairement cette performance, contribuant à hauteur de 187,35 milliards de FCFA, ce qui représente 79,19 % du total des revenus. Cette domination s’explique principalement par la production d’or, qui a généré 154,46 milliards de FCFA pour 106 579 onces troy, et par le ciment, avec une production de 2 527 640 tonnes évaluée à 120,56 milliards de FCFA.

Les hydrocarbures suivent avec une croissance notable, cumulant 45,79 milliards de FCFA, correspondant à 19,36 % des revenus globaux. Cette hausse découle essentiellement des contributions exceptionnelles de Woodside Energy Sénégal, évaluées à 24,75 milliards de FCFA, pour couvrir des audits douaniers et des droits d’importation.

Sud Quotidien rapporte également que les exportations du secteur extractif ont atteint 468,42 milliards de FCFA, l’acide phosphorique dominant avec 140,72 milliards de FCFA pour 242 468 tonnes. L’or et le ciment ont d’ailleurs poursuivi leur forte présence sur les marchés internationaux.

Outre les performances économiques, le secteur extractif se distingue par son impact social positif. Les entreprises du secteur ont alloué 2,57 milliards de FCFA à des initiatives sociales et environnementales. Sabodala Gold Operations se positionne en tête dans le secteur minier par ses investissements dans des infrastructures communautaires. L’éducation, recevant plus de 40 % des paiements sociaux, demeure une priorité.

Le rapport met enfin en avant l’impact local via les achats effectués auprès de fournisseurs sénégalais. Sur un total de transactions de 862,82 milliards de FCFA, 39,64 % ont concerné des entreprises locales, soulignant l’importance de ce secteur pour l’économie du pays.

Au travers de ce document, que nous avons parcouru chez Sud Quotidien, le CN-ITIE réaffirme son engagement à promouvoir la transparence et une meilleure gouvernance dans l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal, assurant qu’elles profitent à la population entière.

1 COMMENTAIRES
  • Lamine Diop

    Votre synthèse donne le tournis. Entre chiffres bruts, pourcentages et gains de l’état on ne s’y retrouve plus.

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