Le retrait des troupes françaises du Sénégal : une transition malgré les défis sociaux

Le retrait des troupes françaises du Sénégal : une transition malgré les défis sociaux

Le Président Diomaye a récemment ordonné le retrait des troupes françaises présentes au Sénégal, marquant une étape cruciale dans l’affirmation de la souveraineté nationale, un changement influencé par le parti Pastef. Cette décision s’aligne avec celle du Tchad, un allié africain de longue date de la France. Ce repositionnement s’inscrit dans un contexte de recalibrage stratégique plus large de la France en Afrique, amorcé avec le rapport de Jean-Marie Bockel, notamment après les tensions au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

Emmanuel Macron, président de la France, avait déjà envisagé de réduire considérablement la présence militaire française au Sénégal, passant de 350 soldats à un effectif inférieur à 100. Bien que ce retrait ait alimenté de nombreux débats politiques, un aspect souvent négligé est son impact direct sur les 162 employés sénégalais, désormais sans emploi suite à ce départ.

La France a cependant pris l’initiative de compenser ces licenciements avec dignité. Dès l’annonce du retrait, les Éléments Français au Sénégal (EFS) ont engagé des démarches avec l’inspection du Travail pour s’assurer que tous les employés concernés bénéficient d’indemnités justes. Cette initiative témoigne d’un respect pour les travailleurs sénégalais, dont beaucoup avaient servi les EFS pendant plus de trente ans.

En outre, pour faciliter la transition de ces travailleurs vers le marché de l’emploi, un forum des métiers a été organisé le 6 mars 2025, regroupant 70 entreprises cherchant à embaucher ces nouveaux demandeurs d’emploi. Cet événement a été perçu comme une marque de respect et une reconnaissance de la valeur de ces employés dévoués.

Contrairement aux pratiques en vigueur dans les institutions publiques sénégalaises, où des licenciements massifs se sont déroulés sans respecter les droits fondamentaux des travailleurs, les mesures prises par les EFS placent la barre haute, révélant ainsi les lacunes dans la gouvernance locale. Depuis avril 2024, des milliers de travailleurs, y compris des employés sous contrat à durée indéterminée, ont été licenciés sans motifs légaux ni compensations adéquates, invoquant des prétextes d’assainissement budgétaire.

Cette dualité de traitement des travailleurs expose une faille cruciale dans les politiques de protection sociale du Sénégal. Le contraste est frappant avec le modèle de gestion mis en œuvre par la France, qui devrait inspirer des réformes dans les pratiques nationales. Il est impératif de repenser les politiques d’emploi pour instaurer un modèle où le respect et l’accompagnement des travailleurs deviennent la norme, comme l’a rapporté Sud Quotidien.

1 COMMENTAIRES
  • Replique

    Je ne sais pas si vous êtes malhonnête ou si vous faites semblant. Vous savez très bien que les licenciements du gouvernement font suite à des recrutements politiques ou partisanes et qui n’apportent rien à l’administration tout en lui coûtant la peau des fesses.

    Si tes frères français sont vraiment bienveillants, alors qu’ils arrêtent le pillage de nos économies et le sabotage de nos états par services secrets terroristes interposés.

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