Licenciement des EFS : 70 entreprises offrent 300 emplois aux Sénégalais

Licenciement des EFS : 70 entreprises offrent 300 emplois aux Sénégalais

Un forum inédit s’est tenu jeudi dernier à Dakar, réunissant 70 entreprises pour proposer quelque 300 postes aux salariés sénégalais des Éléments français au Sénégal (EFS) confrontés à des licenciements. Organisé au siège des EFS à Ouakam, ce rendez-vous professionnel s’inscrit dans le cadre du plan social destiné à accompagner 162 salariés sénégalais dont la séparation est programmée pour juillet prochain.

Yves Aunis, commandant des soldats français au Sénégal, a précisé que l’objectif de ce forum était de fournir aux travailleurs affectés par les licenciements en préparation des perspectives de reclassement dans des sociétés locales. « Le forum s’annonce comme un succès, parce que 70 entreprises y ont pris part », a déclaré le général Aunis aux médias, soulignant l’importance des opportunités d’embauche spécifiquement offertes aux travailleurs sénégalais des EFS. Il a ajouté : « Mon objectif était de permettre à mes salariés de savoir qu’il existe des opportunités pour de futurs emplois ».

Les employés concernés par ce plan touchent divers secteurs, allant de la mécanique aux fonctions de chauffeurs et d’agents d’entretien, pour n’en citer que quelques-uns.

Parmi les participants, Gaston Mendy, employé dans le service d’hébergement des EFS depuis plus de deux décennies, a exprimé sa satisfaction après avoir visité pratiquement tous les stands, à la recherche d’opportunités dans le domaine du transport et de la logistique. « Il y a des opportunités. Il faut les saisir », a-t-il affirmé. De son côté, Maguette Niang, également salarié des EFS depuis 21 ans et impliqué dans l’organisation d’événements militaires, voit dans ce forum une chance de relance professionnelle grâce à l’intérêt que captivèrent les entreprises présentes à son égard. « Nous avons échangé des contacts. On a promis de me rappeler », a-t-il confirmé.

Les représentants des entreprises présentes ont également exprimé leur satisfaction quant à la qualité des profils rencontrés. Ivan Bomba, en charge des relations sociales et de la communication chez Auchan, a salué la polyvalence des travailleurs : « Nous sommes très ouverts et très fiers de les recevoir et de leur dire qu’il y a plusieurs opportunités qu’ils peuvent saisir à Auchan Sénégal. » Cette société offre des perspectives allant de la gestion départementale aux ressources humaines, en passant par divers autres métiers.

Guillaume Bastide du groupe Fauzie Layousse, opérant dans le transport et la construction, a relaté avoir recueilli une centaine de CV : « C’est un vrai succès. Une centaine de personnes nous ont remis leur curriculum vitae », témoignant de la qualité de la formation acquise par ces travailleurs auprès des militaires français.

L’information des licenciements collectifs a été officiellement communiquée par le général commandant les EFS à l’inspection régionale du travail de Dakar, justifiant ces départs par la « fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal. »

Parallèlement, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, le 31 décembre dernier, l’intention du Sénégal de refonder sa stratégie de coopération militaire. Dans cet esprit, il a précisé que le pays mettrait fin, courant de l’année, à la présence de militaires étrangers sur son territoire.

Cet article a été inspiré par un reportage de Sud Quotidien, soulignant l’importance de l’événement en termes d’impact social et professionnel au Sénégal.

8 COMMENTAIRES
  • APR NEW GENERATION

    Foutez le camp et basta ……………….on ne peu pas faire l’omelette sans casser des œufs.
    la souveraineté du Sénégal n’est pas à négocier .

    Nous ne sommes plus à l’ère de Macky charlie Hebdo………………qui est finalement devenu le tiak tiak de macron qui l’a élu à ce poste avant la fin de son mandat présidentiel …………………quel manque de respect

  • Ousseynou

    Bon Dieu,on attend des licenciements pour embaucher.Pourquoi des entreprises françaises n’hésitent par souci de patriotisme d’embaucher les leurs et nous opérateurs économiques sénégalais,on refuse de créer des emplois formels pour nos concitoyens.

  • TAFA

    TRES RESPECTUEUX, TOUS LES LICENCIÉS INDEMNISÉS…

  • Milk

    Bon sang, ce sont les français qui ont cherché du travail pour des sénégalais au Sénégal. Voilà pourquoi les toubab seront à jamais très en avance sur l’africain, ils respectent la dignité de l’homme. L’hypocrisie et la méchanceté sont à la monde au Sénégal avec l’arrivée de ce régime de haineux et d’incompétents. Courage aux ex employés, vous allez regretter votre employeur français, ne comptez surtout pas sur ce gouvernement de crétins

    • Lamine Diop

      Pastef est très actif sur un autre registre.
      La recherche de femmes « diognées »
      Macky Sall parlait de 300000 emplois par an et réussissait le dixième même s’ils étaient précaires.
      A l’image contraire de Macky, Pastef quand a lui licencie à tout va.

      Cela dit, les intentions françaises vont bien au-delà de la recherche de travail pour leurs anciens collaborateurs.
      Ils veulent éviter que ces travailleurs ne viennent demander des visas long séjour car ne pouvant pas trouver du travail au Sénégal.
      Ils veulent par la même occasion montrer l’incompétence des autorités Sénégalaises à créer un environnement propice des affaires.

  • Khadim

    Une tres bonne initiative des EFS avec leur General, j’ai recu leur mail ils m’ont contcaté spontanemment, dommage que je suis en deplacement à l’etranger, mais je salut l’initiative. Comme quoi il suffit juste de faire fonctionner un peu le cerveau poru ceux qui sont devant. Felecitation pour le succes mon Gereral en plus vous n’etiez pas obligé de faire ce forum pour soutenir vos anciens collaborateurs senegalais que vous quittez !

  • pvfkwmv

    Mais n’attendez rien en retour du gouvernement.

    • BOCAR

      ILS DISENT FRANCE DEGAGE ET VOILA CES FRANCAIS QUI TROUVENT DU TRAVAIL A DES SENEGALAIS ICI AU SENEGAL …. CES MINABLES INCOMPETENTS DOIVENT SE SENTIR TRES PETITS DANS LEURS SOULIERS QUELLE HONTE

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