Le directeur de l’Institut de pré-voyance retraite du Sénégal(Ipres), Mamadou Sy Mbengue, demande un régime fiscal dérogatoire comme le cas des pays de la conférence inter-africaine de prévention sociale, dont le Sénégal est membre. Selon lui, la défiscalisation devrait se faire à deux niveaux.
L’Ipres est dans le cadre de la protection sociale qui a deux volets assurantiels, l’un est l’apanage de l’Etat et l’autre est géré par l’Ipres. Comme dans tous les pays de la conférence inter-africaine de prévention sociale, les déplacements et les activités de l’Ipres ne devraient pas être fiscalisés du fait de sa vocation social. En défiscalisation les dépôts sur toutes ses activités, l’entreprise pourra augmenter ces ressources et cela lui permettra ainsi d’opérer d’autres augmentations.
D’un autre côté, il y a aussi la défiscalisation des pensions de retraite. Au Sénégal, les pensions de retraite sont défiscalisés au niveau des fonctionnaires et ne le sont pas au niveau de l’Ipres révèle t-il dans un entretien avec Walf Quotidien.
Le président de la République , Macky Sall, a donné des instructions aux services compétents pour que l’Ipres puisse bénéficier d’un régime fiscal dérogatoire, mais également pour que les retraités obtiennent une défiscalisation de leurs pensions. Dans cette lancée, l’Etat n’abandonne pas ses ressources fiscales, mais il les redistribue aux personnes du troisième âge et plus particulièrement aux retraités, ajoute Mamadou Sy Mbengue.