L’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, a l’occasion de pendre sa revanche sur le pouvoir. Etant le doyen des députés élus, le président Wade aura la charge de présider les prochaines sessions de l’Assemblée Nationale jusqu’à l’installation du prochain président, a indiqué le quotidien Dakar Times.
C’est la raison pour laquelle l’un des avocats de Khalifa Sall disait : « l’avenir de Khalifa Sall est entre les mains de Me Wade ». Selon Me Khouraychi Bâ, Abdoulaye Wade, le doyen des députés, qui va présider la séance inaugurale de la nouvelle assemblée, peut décider de suspendre celle-ci et exiger la libération du maire Dakar pour procéder au vote du président de l’A. Nationale, a indiqué le quotidien Dakar Times en citant Walfnet.
En effet selon l’article 61 de la constitution, relatif au principe de protection des députés, Khalifa Sall bénéficie l’inviolabilité parlementaire qui s’attache non pas à la personne mais au mandat de député.
les poursuites doivent alors être suspendues jusqu’à la fin de son mandat
C’est ce que défend Me Bâ. « L’avenir de Khalifa Sall dépend donc de la décision de Me Abdoulaye Wade, actuellement allié avec la coalition Manko Taxawu Senegaal, dans un combat pour la transparence des élections. »
