La Russie critique les sanctions énergétiques imposées par les États-Unis : tensions sur les marchés

La Russie critique les sanctions énergétiques imposées par les États-Unis : tensions sur les marchés

Le Kremlin a exprimé ses préoccupations lundi concernant les récentes sanctions américaines visant le secteur énergétique russe. Ces mesures, annoncées par Washington dans le cadre de la guerre en Ukraine, pourraient déstabiliser les marchés internationaux de l’énergie, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Vendredi, le Département du Trésor des États-Unis a imposé de nouvelles sanctions contre plusieurs entités russes clés. Les géants pétroliers Gazprom Neft et Surgutneftegaz, ainsi que plus de 180 navires, des négociants en pétrole, des prestataires de services et des compagnies d’assurance, ont été ciblés. Ces mesures visent à réduire les revenus de Moscou pour contenir l’effort de guerre en Ukraine.

Dmitri Peskov a souligné lors d’un point de presse que les sanctions pourraient perturber les marchés pétroliers mondiaux. Il a affirmé que la Russie restera attentive à ces impacts et adaptera ses stratégies pour en atténuer les effets. Peskov a assuré que les routes d’exportation de l’énergie russe ne seraient pas complètement « coupées » par ces sanctions, notant qu' »si quelque chose est bloqué à un endroit, des alternatives apparaissent ailleurs ».

Il a décrit ces sanctions comme « illégales » et a insisté sur le fait que des recherches seront entreprises pour identifier des alternatives permettant de réduire leurs impacts. Peskov a également mentionné que la société d’État russe de l’énergie nucléaire, Rosatom, continuerait ses opérations internationales malgré les restrictions. Selon lui, les États-Unis continueront d’utiliser des moyens non compétitifs pour affaiblir les entreprises russes, mais la Russie espère contrer ces manœuvres.

Dmitri Peskov a commenté la transition de pouvoir imminente aux États-Unis, affirmant que l’administration sortante de Biden laisserait à Donald Trump, qui doit entrer en fonction le 20 janvier, « le pire héritage possible » concernant les relations avec la Russie.

Ce compte-rendu, initialement publié par nos confrères d’Anadolu et traduit de l’anglais par Adama Bamba, met en lumière les défis actuels des relations entre la Russie et les États-Unis ainsi que leurs impacts sur le marché énergétique mondial.

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