« La presse n’est pas seulement une affaire de journalistes, les photographes aussi ont leur responsabilité… »

La Cérémonie de clôture de l’Atelier de formation en photojournalisme a eu lieu vendredi  au Cesti, sous la présence de M. Ibrahima Sarr, directeur du Cesti. Et en présence de Moussa Sow, président de l’Unpjs, Matar Sall, représentant du Cnra, Robert Post, conseiller aux affaires publiques à l’ambassade des Usa et Abdoul Bathily, formateur au Cesti. Cette rencontre a été initiée par l’Unpjs, en partenariat avec l’ambassade des Etats Unis.

Ibrahima Sarr, directeur du Cesti n’a pas manqué de féliciter cette initiative. « Nous restons soucieux de la formation des photojournalistes au niveau du Cesti. Je vous encourage à redoubler d’effort », a t-il fait part à ses« confrères ». De son côté, Matar Sylla, représentant du Cnra, n’a pas caché son souci d’intégrer ces professionnels de l’image, au même titre que les journalistes, dans les rédactions.

Selon lui, le photojournaliste doit avoir la même dignité que le journaliste parce qu’ils sont, eux aussi, des techniciens de « l’information visuelle ». « Ils doivent avoir la possibilité de sortir avec leur propre diplôme, au même titre que les journalistes, au niveau du Cesti. Un journal est vu d’abord, avant d’être lu. D’où la présence du photojournaliste, et l’implication du Cnra« , confie M. Sylla qui donne l’exemple d’une plainte déposée à leur niveau, concernant l’affaire des homosexuels de Kaolack. « A partir du moment où ils ont bénéficié d’un non lieu, il fallait retirer leurs photos« , conseil-t-il.

« Aux Usa, nous avons une expression idiomatique: une image vaut mieux qu’un long discours« , indique M. Bob Post qui trouve que même si cette expression est un peu éculée, elle est particulièrement pertinente aujourd’hui. Le  conseiller aux affaires publiques des Usa de souligner l’importance du photojournaliste. Selon lui, la photographie capture un fragment de temps, elle opère un changement en figeant la vie pour l’éternité.

La photo montre l’importance de l’aspect visuel dans la mise en scène de l’information, selon M. Moussa Sow, président de l’Unpjs. Il n’a pas manqué de souligner la place primordiale qu’occupe l’image.

« Un journal d’information ne peut se passer d’illustrations, notamment la photographie. Au-delà de sa fonction illustrative de l’événement, la photographie de presse participe à l’authentification et la crédibilisation de l’information« , confie-t-il.

L’Union nationale des photojournalistes du Sénégal (Unpjs) a été mise sur pied le 23 octobre 2004, dans les locaux de Walfadjri. Elle sera reconnue trois ans plus tard. Son objectif est de promouvoir les photojournalistes pour exercer dans les meilleurs conditions leur métier.