Diffusion d’images : Les Photojournalistes face à la clause de conscience…
L’Union nationale des Photojournalistes du Sénégal a tenu jeudi 14 décembre à la Maison de la Presse, un atelier de formation, avec le concours des FDS, en vue de l’élection Présidentielle de février 2024. La rencontre avait pour thème, « Laprise et diffusion d’images, les limites d’une clause de conscience professionnelle ».
La prise de vues et la diffusion d’images ont été au centre des échanges entre forces de l’ordre et photojournalistes, afin de trouver les limites de la clause de conscience professionnelle.
Le Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye de la Gendarmerie nationale a, dans son exposé, souligné les relations tendues entre les Fds et la presse en général et particulièrement les Photojournalistes. Cependant, il a renseigné que le respect, la base de la relation humaine, doit être prôné par tout citoyen.
Les missions des FDS et des Photojournalistes sont différentes sur le terrain. Et le Photojournaliste ne peut pas faire son travail sans l’aide ou la présence du gendarme ou du policier. Les FDS sont déployées sur le terrain des opérations que pour la protection des personnes et de leurs biens.
« Vous pouvez prendre toutes les images tant que vous êtes en conformité avec les lois et règlements en vigueur » a mentionné le Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.
Et Mademba Ndiaye, conférencier, traitant la clause de conscience professionnelle, de conseiller de ne jamais « prendre des images qui heurtent votre morale, évitez également de manipuler les images ». Et d’ajouter ; « soyez chevillés au devoir déontologie de la profession. Soyez neutre et professionnel. »
Et Sellou Diallo, Président de l’Union nationale des Photojournalistes du Sénégal (Unpjs), pour le mot de la fin, a exprimé sa fierté à l’endroit des conférenciers pour leur cours magistral et de ses collègues pour la richesse des débats.