Que serait la presse sans nos vaillants reporters d’images, les photojournalistes? Un corps sans tête, répond sans hésiter El Malick Seck, photographe à Senego, qui a participé au séminaire de formation de cinq jours (lundi 19 au vendredi 23 septembre 2016), initié par l’Union nationale des photojournalistes du Sénégal (Unpjs) en partenariat avec l’ambassade des Etats Unis.
La cérémonie de remise d’attestations s’est déroulée, ce vendredi, sous la présence du directeur du Cesti, Ibrahima Sarr, Moussa Sow, président de l’Unpjs, Matar Sall, représentant du Cnra, Robert Post, conseiller aux affaires publiques à l’ambassade des Usa et Abdoul Bathily, modérateur du séminaire et formateur au Cesti.
Occasion pour El Malick Seck, secrétaire général de l’Unpjs, de se prononcer sur cette initiative. « La formation a été initiée par nous, en tant qu’association, avec comme partenaire, l’ambassade des Usa à Dakar, que je félicite au passage« , confie-t-il, non sans indiquer que « ce séminaire est une bonne chose car, c’est une première, une grande avancée dans le milieu de la presse au Sénégal. In fine, cela a permis aux participants d’acquérir de connaissances relatives aux Ntic« .
L’Unpjs a dépêché deux formateurs, une Américaine, Iris et un Sénégalais, Abdoul Aziz Bathily, professeur de photographie au Cesti. « Tout a commencé par la critique de nos réalisations afin que les formations se fassent une idée de notre travail, avant d’apporter des correctifs, d’autres techniques très bénéfiques« , confesse El Malick Seck de Senego.
Ainsi, du traitement des images à la sauvegarde, tout a été passé au crible par les formateurs. « Les bobines, les pellicules etc. sont derrière nous. Les formateurs ont, en quelque sorte, ‘boosté’ nos capacités« , se réjouit notre interlocuteur.
Pour rappel, le séminaire de renforcement des capacités concerne les photographes travaillant dans un journal, une agence de presse, un site d’information en ligne ou en free-lance, ayant au moins deux (2) années d’expérience à la date de la formation.
