La prédominance masculine dans les sciences et techniques : un déséquilibre persistant
Dans le cadre des Journées doctorales organisées par l’École doctorale de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), Modou Fall, professeur de chimie et directeur de ladite école, a mis en lumière le déséquilibre entre hommes et femmes dans les filières scientifiques et techniques au niveau supérieur. « Nous avons constaté que la majorité des docteurs formés sont des hommes », a-t-il déclaré, révélant ainsi une tendance persistante malgré les efforts pour y remédier.
Modou Fall a souligné que ce décalage s’observe à l’échelle nationale. Avant l’obtention du baccalauréat, les filles dominent souvent dans les établissements scolaires, mais cette dynamique s’inverse après le collège jusqu’à l’université, où les hommes deviennent majoritaires. Il a précisé que « plus de 80% » des diplômés de l’école doctorale sont des hommes.
Face à cette problématique, Modou Fall a lancé un appel aux nouvelles autorités afin qu’elles accroissent le financement de la recherche scientifique. Il déplore le manque d’équipements adéquats dans les laboratoires de l’université, plaidant pour une attention accrue à ce secteur crucial. « Nous avons des laboratoires qui ne sont pas très bien équipés », a-t-il souligné, en insistant sur les conditions précaires dans lesquelles travaillent les étudiants pour réaliser des avancées significatives.
Plusieurs de ces informations ont été rapportées par nos confrères de Le Quotidien, illustrant un défi majeur pour l’avenir des sciences au Sénégal.
L’homme invente, la femme est une reproductrice.
95 % des femmes détestent les sciences et la vérité.
Les femmes aiment le maquillage, les perruques, l’art de mentir et de manipuler.
Donc elles préfèrent faire des études de marketing.