Le directeur général du Bureau d’information du gouvernement à Gaza a annoncé que l’armée israélienne a perpétré quatre massacres en seulement douze heures dans la bande de Gaza. Ces attaques ont causé la mort de 112 Palestiniens, dont 64 étaient des enfants et des femmes. Parmi les lieux ciblés figurent un quartier résidentiel près de l’hôpital Kamal Adwan, la ville de Gaza, le camp de Nuseirat au centre de la bande, et Khan Younes au sud.
Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réussi à adopter une résolution demandant la fin de la guerre contre les civils à Gaza, suite à un veto des États-Unis. Al-Thawabta a vivement critiqué cette position américaine qu’il qualifie de soutien aux « crimes de l’occupation ». Malgré un consensus international sur les actes de génocide commis, les États-Unis maintiennent leur appui à Tel-Aviv.
Al-Thawabta a en outre accusé l’armée israélienne de cibler délibérément les zones peuplées, violant ainsi le droit international humanitaire, tout en forçant les habitants à l’exode par des destructions massives.
Ces accusations s’étendent également à l’attaque systématique contre le système de santé de Gaza. Premièrement, par la destruction de 34 hôpitaux. Deuxièmement, en s’attaquant au personnel médical, causant la mort de plus de 1 000 d’entre eux et en incarcérant 310 autres. Enfin, par l’entrave à l’approvisionnement médical, aggravant la crise humanitaire.
Al-Thawabta a appelé à une réponse ferme des pays arabes et islamiques en expulsant les représentants israéliens et a pressé la communauté internationale de faire pression sur Israël pour mettre fin à cette « guerre dévastatrice ». Les statistiques indiquent que depuis le 7 octobre 2023, plus de 148 000 Palestiniens ont été tués ou blessés, la majorité étant des enfants et des femmes, dans l’une des plus graves catastrophes humanitaires actuelles.