Israël menace de rompre le cessez-le-feu à Gaza si le Hamas ne libère pas les captifs
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a exprimé une ferme intention de rompre le cessez-le-feu dans la bande de Gaza si le Hamas ne libère pas les captifs israéliens d’ici samedi 15 février à midi. Cette déclaration a été faite dans une vidéo partagée sur X, après une réunion du cabinet de sécurité israélien qui a duré environ quatre heures, selon les informations rapportées par nos confrères d’Anadolu.
Cette réunion avait pour but de discuter des derniers développements concernant l’accord de cessez-le-feu et l’échange de prisonniers. Le Hamas avait, en effet, annoncé le report de la libération des Israéliens détenus, initialement prévue pour le 15 février, jusqu’à ce qu’Israël s’engage à respecter les termes convenus.
« Je viens de terminer une discussion approfondie de quatre heures au sein du cabinet de sécurité », a déclaré Netanyahu. Il a averti que si le Hamas ne remet pas les otages d’ici samedi, « le cessez-le-feu prendra fin et l’armée israélienne reprendra des combats intenses jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement vaincu ».
Le prochain échange, qui serait le sixième depuis le début du cessez-le-feu le 19 janvier, est prévu pour samedi. Il doit concerner la remise de trois otages israéliens par le Hamas en échange de centaines de prisonniers palestiniens.
La radio de l’armée israélienne a également rapporté, sous couvert de l’anonymat, que si le Hamas libère les trois captifs israéliens samedi, la première phase du cessez-le-feu se poursuivra. Cette décision a été approuvée à l’unanimité par le cabinet à la suite de l’annonce du Hamas de violer l’accord initial sur la libération des otages. Netanyahu a ordonné à l’armée de se préparer à un déploiement « à l’intérieur et autour de la bande de Gaza ».
