Ismaila Madior Fall: « ll n y a pas de prisonniers politiques au Sénégal…Ceux qui se trouvent derrière les.. »

La société civile et les partis d’opposition dénoncent la présence de plus de 1000 détenus politiques dans les prisons sénégalaises après les différents évènements qui ont troublé le pays en 2023. Un chiffre exagéré d’après le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall dans un entretien accordé à Jeune Afrique.

Les précisions…

« Les individus condamnés à une peine de prison ferme ou détenus dans l’attente de leur jugement pour avoir joué un rôle dans les événements survenus en 2023 sont environ 500. Mais il n’y a plus, à ce jour, de personnes détenues en raison de leur implication dans les manifestations de mars 2021”, a fait savoir Ismaila Madior Fall.

Pas de prisonnier politique

Le Garde des Sceaux récuse, par ailleurs, le terme de détenus politiques. “ll n y a pas de prisonniers politiques au Sénégal, estime-t-il. Ceux qui se trouvent derrière les barreaux ont détérioré des magasins ou des banques, attaqué des brigades de gendarmerie ou encore incendié des mairies. Les qualifier de « prisonniers politiques » n’engage que ceux qui emploient ce terme”.

Le déroulement

Ismaila Madior Fall a, par ailleurs, fait le point sur les procédures concernant les personnes arrêtées lors de ces troubles politiques : “Certaines personnes qui avaient seulement participé à des manifestations interdites ont été traduites devant le juge des flagrants délits et ont globalement fait l’objet de condamnations clémentes, allant d’un mois à trois mois d’emprisonnement ferme. D’autres, dont l’implication n’était pas avérée, ont bénéficié d’une relaxe. Ce qu’il convient de noter, c’est que de nombreux mineurs ont participé à ces manifestations. Dans ce cas, la justice les remet à leurs parents ou aux maîtres de leur école coranique. Et ils ne sont pas incarcérés« , martèle le garde des Sceaux.

« Entreprise terroriste »

Il ajoute : « enfin, il y a des individus à propos desquels un ensemble d’éléments compromettants montrent qu’ils ont activement pris part aux activités de subversion ou les ont financées : certains ont ainsi fabriqué des cocktails Molotov, d’autres sont impliqués dans la dégradation ou l’incendie de bâtiments privés comme publics… Il s’agit là d’actes de nature à compromettre la sécurité publique. Ce sont ces personnes qui sont aujourd’hui en prison parce qu’elles ont été inculpées ou placées sous mandat de dépôt dans le cadre d’une instruction.« 

6 COMMENTAIRES
  • Daouda

    Amna ay nit yo khamni woor nalen ni douniou ay dioulit ndakh adouna diralnalen lep lolen wakh lou depowoul ak louniou beug seni yonnekoussi walahi daniou khamoul rek koungay khamn boula febar diape nga salite kon wakhoumala bamel .yalla ken manouka nakh ta guis na lepp khamna lepp dofdoflou ak toppa bakan mofi neka wayé kou weet kham sa bopp so dioubalé kham nga soneké nafekha kham nga

  • Gaye

    Ki vrai doméram la

  • Raak

    Comment il fait sans vergogne ni pudeur une vraie honte pour notre démocratie

  • Athens

    NON kii domerame leu

  • Ibrahima

    Madior fall est une vraie honte pour notre démocratie.Un professeur de droit qui est là à bafouiller le droit on dirait qu’il n’a jamais appris le droit.

  • Adama

    Tu ment il y’a donc des otages politiques cette Guy la est vraie kou kou un malade mental passe tout son temps que mentir sur le peuple sénégalais

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