Ipres : Des fonds encore détournés…

La crise s’étend pour Ipres, dans la tourmente depuis la révélation sur les tickets restaurants volés et estimés à 400 millions de FCfa. Un autre scandale secoue l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal. D’après Libération, un détournement de fonds a été concocté par un agent de cotisations du nom de A. D.

Il y a quelques jours une mafia a été ébruitée autour des tickets de restaurants pour 400 millions de FCfa. La direction avait déposé une plainte à la Division des investigations criminelles (Dic) et un audit interne a également été commandité par le Directeur général Mamadou Sy Mbengue.

La mafia des tickets

L’Ipres comme toute entreprise, restaurait son personnel, cadres ou employés, à l’aide d’un système de paiement dit de tickets-restaurants et chèques-déjeuner. Et chaque mois, les restaurateurs se faisaient rembourser par l’Ipres sur la base de tickets-souches.

Payement sur des tickets trafiqués

Malheureusement, pendant des mois voire des années, l’Ipres ne faisait que payer des montants reposant sur des tickets trafiqués et des repas fictifs. Comme quoi, l’Ipres payait beaucoup plus que ce qu’elle devait réellement aux restaurants …

Les précisions de Mamadou Diagne Sy Mbengue

Des informations qui ont été balayées d’un revers de main par le DG «La presse a parlé de gestion des tickets au niveau de l’Ipres. Cette situation n’a pas encore été découverte ni par un organe de contrôle, ni par des services de contrôle interne».

Et d’ajouter «C’est nous, Directeur général, avec les services, notamment le Directeur des ressources humaines, qui avions remarqué qu’il y avait des factures dont les montants étaient de plus en plus importants et c’est ce qui avait attiré notre attention sur la nécessité de faire un contrôle, ce qui a été fait».

Face à la presse, le Dg de l’’Ipres poursuit : «Nos suspicions se sont confirmés pour des montants naturellement qui sont loin des montants qui sont développés dans la presse et immédiatement, nous avons pris des mesures conservatoires.»

 

 

 

 

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