Inondations au Sénégal : un quart de siècle de crise persistante…
Vingt-cinq ans après les dévastatrices inondations de 1999, les villages sur le bassin du fleuve Sénégal subissent à nouveau la montée des eaux. Malgré l’activation du Plan Orsec pour la première fois en 1999, les ravages se poursuivent. Ce plan avait été essentiel pour faire face aux destructions, notamment à Donaye.
Le Premier ministre a évoqué dans un discours politique une aide de 8 milliards F CFA pour les sinistrés. Bien que le Président ait annoncé des mesures lors d’un Conseil des ministres, le montant précis pour les victimes reste confidentiel. Il est attendu à Kédougou, tandis que les régions au nord, comme Podor et Dagana, se préparent à l’impact.
À Bakel, la situation est critique avec 90% des périmètres irrigués submergés. À Podor, 500 hectares sont inondés, menaçant la sécurité alimentaire. Les autorités visitent les zones touchées, mais l’efficacité de leur réponse est remise en question.
Les autorités défilent souvent sans apporter de secours tangibles, suscitant des inquiétudes quant à l’accès à l’eau potable et aux infrastructures sanitaires. Un fonctionnaire a exprimé son choc face à la situation, questionnant l’anticipation après les crues à Bakel.
Les inondations de 1999 ont été exacerbées par l’urbanisation dans des zones interdites à la construction. Le fleuve Sénégal avait débordé, causant des pertes économiques majeures. Les autorités n’avaient pas prévu ce phénomène exceptionnel, résultant en des relogements précaires.
Le Plan Orsec, instauré en 1999, a été activé à plusieurs reprises depuis. Toutefois, la situation actuelle démontre un manque de préparation aux crues récurrentes. Un fonctionnaire souhaite que le Président visite les zones touchées pour mesurer l’ampleur du désastre et actionner le plan d’urgence.
