« Il n’y a aucune interdiction de l’arachide du Sénégal sur le marché européen »

Le directeur général de la Direction de la protection des végétaux (Dpv), dans un communiqué de presse parvenuà Senego, apporte la vérité sur une supposée interdiction de l’arachide dans le marché de l’Union Européenne (UE), du fait de l’aflatoxine, comme l’affirment certains médias. Selon Dr Emile Victor Coly, il n’y a aucune interdiction de l’arachide du Sénégal sur le marché européen

Au sujet de l’interdiction de l’arachide du Sénégal sur le marché européen, le directeur général de la Dpv a apporté certaines précisions pour lever toute équivoque.

« En fait, il ne s’agit guère d’une interdiction des produits arachidiers origine Sénégal, mais plutôt du renforcement des contrôles aux points d’entrée communautaire de l’Union Européenne (UE), conformément au Règlement 669/2009 de la Communauté européenne, en son annexe I », précise Dr Emile Victor Coly.

L’inscription des produits dans cette annexe, affirme-t-il,  aura pour conséquence que les lots d’arachides et de produits dérivés en provenance du Sénégal, devront être présentés aux points d’entrée désignés (Ped) de l’Ue, où ils seront systématiquement soumis à des contrôles documentaires et, avec une fréquence de 50% à des contrôles d’identité et des contrôles physiques. Il faut préciser que les taux d’aflatoxine admis par l’Ue sont très faibles (4 microgrammes par Kg), contrairement aux autres marchés qui peuvent aller jusqu’à 20 microgrammes/Kg.

« Pour dire que, tout opérateur qui veut pénétrer le marché européen, doit incarner une certaine rigueur dans les opérations, depuis la production jusqu’au post récolte (bonnes pratiques agricoles).Par souci de se conformer aux exigences des marchés en général, l’Etat a développé avec ses partenaires un programme de gestion durable des agents pathogènes qui produisent l’aflatoxine. »

C’est dans ce contexte que l’initiative dénommée « Partenariat pour la Lutte contre les Aflatoxines en Afrique » est mise en œuvre. Au Sénégal, un groupe de travail composé des représentants des ministères (commerce, santé, agriculture, environnement, industriels), des associations consuméristes, des journalistes, entres autres, est mis en place pour la collecte et le traitement des données afin d’apporter une solution durable à la problématique de l’aflatoxine.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire