Publicité

Idrissa Diabira (Dg Adepme): "Il est difficile d’apprécier le chiffre sur la mortalité des entreprise..."

« Notre devise c’est d’être le coach des futures champions…« , a fait savoir le Directeur général de l’Agence de Développement et d’Encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme). Invité, ce dimanche, de l’émission « JDD », Idrissa Diabira a été interpellé sur la question des Petites et Moyennes Entreprises (PME) au Sénégal.

M. Diabira qui rappelle les 20 années d’existence de l’Adepme, de préciser qu’ « à partir de 2012, le chef de l’État a souhaité la restructurer pour en faire une institution de référence que ce soit au Sénégal ou en Afrique et dans le monde. De faire en sorte que le secteur privé puisse jouer pleinement son rôle. Notre devise c’est d’être le coach des futurs champions mais offrir l’accompagnement quel que soit le profil et le besoin de l’entreprise pour que cette dernière puisse grandir« .

Publicité

Taux mortalité des entreprises… 

« Il est difficile d’apprécier le chiffre sur la mortalité des entreprises. Parce que la formalité qui consiste à dire que la PME est morte n’est pas souvent réalisée par le dirigeant de l’entreprise. Il ne vient pas au tribunal du commerce pour indiquer que la PME ne fonctionne plus. Il conserve son Ninea. Il conserve son registre du commerce et globalement on ne sait pas si la PME a une activité ou pas. Il nous faut avoir un suivi continu de nos entreprises pour les aider à être compétitives et à relever les défis« , souligne M. Diabira.

Publicité

La crise ukrainienne et la Covid 19…

Il est, aussi revenu sur l’état de santé des PMEs au Sénégal. D’après le Dg de l’Adepme, « pour certaines, elles se portent bien. Sinon, elle est relativement en souffrance. La crise ukrainienne et la Covid 19 ont impacté nos entreprises. Cependant, on a été restructurée et les ingrédients sont disponibles pour pouvoir passer à l’échelle et mettre à disposition des entreprises sénégalaises des accompagnements qui leur soient adaptées non seulement pour qu’elles puissent vivre, mais aussi pour qu’elles puissent grandir et devenir compétitives« .

Avec la banque mondiale…

Il poursuit : « (…) On vient d’achever un programme d’accompagnement des entreprises à l’international. Près de 250 entreprises en ont été bénéficiaires. Et dans ces 250 entreprises vous avez dans entreprises dans le domaine du numérique, de l’agroalimentaire, du sport etc. Donc le défi c’est d’accompagner les entreprises à se numériser et d’avoir accès aux financements. Avec la banque mondiale, nous allons développer un projet d’adoption technologique. Il permettra aux entreprises de digitaliser dans leur principale fonction, dans la gestion de leurs ressources humaines, dans la gestion de leur administration. Il faut être une entreprise en activité et que vous soyez dans les dispositions d’exporter. Si vous n’êtes pas formalisées un guichet vous sera réservé pour disposer de vos états financiers, de votre Ninea. Si vous avez d’autres besoins également un guichet standard sera présent« .

Subventionner jusqu’à 75%…

Aussi, il précise qu’ils vont « subventionner jusqu’à 75% les besoins qui sont les besoins d’une entreprise. Ce programme, c’est 12 milliards. Et 4 milliards pour le projet de la Bad. C’est donc près de 16 milliards que nous allons mobiliser. Par ailleurs au mois de septembre, nous allons rencontrer l’ensemble des entrepreneurs des 14 régions pour expliquer d’avantage le projet« .

Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.

Dans le même thême

2 commentaires

  1. Youss

    La banque mondiale ne finance aucune entreprise capable de faire de la concurrence aux entreprises étrangères.

    Il faut nguene arrête sen conconcoulouyi.

    Depuis que ce machin la existe quelques sont les entreprises qui ont bénéficiée de l accompagnement de l adpme et qui fait son petit bonhomme de chemin ?


    • Youss

      De plus lorsqu’une société « meurt » on procéde à la dissolution de la société ( avec ou sans liquidation de ses actifs) et donc statistiquement on peut avoir des chiffres sur les dissolutions officielles.

      Les statistiques existent et les causes de ces faillites sont souvent connues : aucune notion entreprenariale avant démarrer, difficultés à trouver des financement auprès des banques ( la micro finance est une vraie arnaque et orange money se lance sur ce créneau, ), la lourdeur administrative ( le service des impôts pense qu on travaille pour eux ) … trop de déclaration et d informations à fournir ? Restez dans l informel si vous le pouvez), des conseillers qui sont incapables de vous conseiller malheureusement…


Laisser un commentaire