Iba Der, Jules Ndéné et Djibo : Du bois mort pour Macky Sall, Par Elhadj Yvon Mbaye Journaliste- formateur

» On ne peut avoir été et être « . Une v érité que l’on pourrait judicieusement scotcher aux manœuvres farfelues de ces trois suscités. Des activistes de notre arène politique, qui sont animés d’une peur inexpliquée de ne plus exister aux commandes du pays.
C’est comme si, un homme d’État comme Djibo Ka ne peut accepter la volonté divine : l’épilogue d’une carrière assez remplie à la tête de son pays. Or, la Réalpolitik et les avancées d’une mondialisation qui n’a pas encore étalé tous ses manquements et avantages, disqualifient de facto cet homme qui ne contrôle et ne maîtrise plus rien. Ni le statut d’un dirigeant moderne, ni celui d’un politique avec une représentation locale voulue, encore moins, une aptitude physique et morale pour être au cœur de décisions importantes. C’est pourquoi, nous posons la question de savoir l’utilité de cet homme périmé du Djolof, dans notre gouvernement.
Iba Der Thiam. Politiquement encagoulé et intellectuellement aphone, l’orateur dont la prolixité n’a jamais fait défaut, est devenu un « esquiveur » de débats et de contact avec les médias. Le professeur émérite d’histoire, l’homme politique averti sous Diouf et sous Wade, semble s’accuser, himself, d’un comportement bas vis-à-vis du peuple sénégalais. Assis sur un mandat parlementaire d’honorable député, à l’Assemblée Nationale, sous la bannière libérale du Parti démocratique sénégalais (Pds) qu’il ne vit et ne fréquente plus, le fondateur de l’ex-« Abdou Niou Doy » en 1988, ne sait plus sur quel pied danser. Tout en flirtant avec le pouvoir actuel.
Souleymane Ndéné Ndiaye, Jules pour les intimes, ne serait pas connu sans Wade qui l’a couvé, façonné, choyé jusqu’à en faire un premier -ministre. Mais, il a oublié un renvoi d’un ascenseur de fidélité vers son ex- mentor. Aujourd’hui, riche comme Crésus, propriétaire de luxueuses bagnoles et de somptueuses villas à l’image de son château sis à Kahone, Jules actuellement est au seuil de la porte du pouvoir apériste. Nonobstant une déclaration-bluff de candidature à la Présidentielle 2017.
Mais, au fait, pour ceux qui évalueraient ou soupèseraient la valeur de compétences et d’intelligence dans le travail de S. N. Ndiaye, candidat malheureux à la présidence du Conseil départemental de Kaolack, on ne saurait quel futur apport au niveau des décisions étatiques, devrait être le sien ? Donc, voilà un Macky prêt, malheureusement, à s’arborer le bois mort politique de notre pays.
Pour un Chef d’État, après trois ans et demie d’un mandat de cinq ans – s’il y’a réduction – qui a senti son navire prendre eau, un tel choix ne pourrait qu’accélérer, tristement, un naufrage bien historique frisant à la limite « Waterloo ». On ne renouvelle pas avec du vieux.
Elhadj Yvon Mbaye
Journaliste- formateur
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Bien dit et le second mandat devient de plus en plus une simple illusion.Avec une véritable élection transparente et sincére, le Président risque d’être un faiseur de roi ,cest à dire éliminé lui-même au premier tour.Ce sera tout simplement histoire,du jamais vu nulle part ailleurs : le président sortant sorti dè le premier tour,donc absent au second tour.