Guy Marius et cie à Rebeuss : Une grosse déception pour Me Moussa Sarr…

Arrêtés  lors de leur manifestation  contre la hausse du prix de l’électricité, Guy Marius Sagna, le professeur Babacar Diop et cie viennent d’être placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction. Après les auditions, Me Moussa Sarr fait face aux journalistes affirmant sa grosse déception.

Les auditions

Les auditions ont commencé cet après midi devant le doyen des juges d’instruction concernant  Guy Marius Sagna et les huit(8) autres. Ils ont tous été entendus. Et conformément au réquisitoire du parquet, les huit (8) ont été placés sous mandat de dépôt. Un seul a bénéficié d’une liberté provisoire, il s’agit de Souleymane Djime.

Les infractions

Les huit(8) placés sous mandat de dépôt sont poursuivis pour participation a une manifestation interdite. Mais pour Guy Marius Sagna, il est poursuivi en plus pour rébellion contre un agent dans l’exercice de ses fonctions, provocation à un attroupement, actions diverses.

Souleymane Djime libéré

Le juge d’instruction est allé dans le sens du réquisitoire du procureur, qui avait indiqué qu’il y avait pas lieu de placer  Souleymane Djim sous mandat de dépôt  « En notre qualité de conseiller de l’ensemble des prévenus nous nous félicitons de cela.  Parce qu’à chaque fois qu’un de nos clients bénéficie d’une liberté nous sommes tout à fait heureux et content », a affirmé Me Moussa Sarr. Qui rajoute qu’ils sont en train de se concerter pour mettre en place une stratégie de défense. En tout état de cause, il s’agira de se battre pour qu’ils retrouvent tous la liberté provisoire le plus rapidement possible.

 Des étudiants et un professeur d’université

L’avocat déclare aussi que la grève de la faim se poursuit pour Guy Marius Sagna et cie . « Nous regrettons qu’un étudiant parmi  les huit(8), en occurrence Malick Diallo Biaye, très mal en point, a été placé en mandat de dépôt ».

Il y a parmi eux cinq (5) étudiants et un professeur d’université, Dr Babacar Diop qui enseigne au département de philosophie. Ces gens n’ont pas leur place en prison. Leur place se trouve dans les amphithéâtres, a fait savoir Me Moussa Sarr. Qui fait part d’une grosse déception.