Guinée-Bissau refuse l’extradition de l’ex-président centrafricain François Bozizé, invoquant l’absence de loi d’extradition

Le 1er mai 2024, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a déclaré que son pays ne coopérerait pas avec la Cour pénale spéciale (CPS) dans l’affaire contre l’ancien président centrafricain François Bozizé, en raison de l’absence de loi d’extradition. Cet ancien chef d’État recherché pour des crimes présumés durant son mandat, est actuellement en exil en Guinée-Bissau.

Embaló a souligné que Bozizé, arrivé dans son pays sur invitation, au regard d’une requête de l’Union africaine et des dirigeants d’Afrique centrale, n’a posé aucun problème depuis son arrivée. L’accueil a été motivé par des considérations humanitaires, ajouta-t-il. Pendant ce temps, la CPS maintient ses accusations contre Bozizé, alléguant son implication dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité de 2009 à 2013.

2 COMMENTAIRES
  • Deuk Rek

    Allez chercher les Israeliens. Les Africains doivent quitter ces organizations qui nont pas de sens a part perpetuer le neo colonialisme et l’imperialisme.

  • Lamine Diop

    Échange de bons procédés.
    Seul Macky Sall a fait juger un ancien président.
    Les autres se cachent derrière l’absence de convention d’extradition.

    Pour Macky le roi du Maroc devra choisir entre les intérêts des entreprises marocaines au Sénégal et remettre Macky au autorités du Sénégal le jour où son mandat d’arrêt international sera émis contre cet assassin.

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