À Gaza, une distribution d’aide alimentaire s’est transformée en tragédie pour la famille al-Nouri. Trois enfants, Omar, Amir et leur nièce Sama, âgés de moins de 10 ans, ont été tués lors d’une frappe israélienne alors qu’ils attendaient de la nourriture. Leur frère, Seraj, 2 ans, a été grièvement blessé.
Une quête de nourriture transformée en drame
La semaine dernière, les quatre enfants se sont rendus à un point de distribution d’aide géré par l’ONG américaine Project HOPE dans le centre de la Bande de Gaza. Ils espéraient obtenir de la nourriture et des compléments nutritionnels pour leur famille, confrontée à la famine en raison du blocus israélien. C’est là qu’un avion de guerre israélien les a pris pour cible, ainsi que d’autres Palestiniens.
« Ils avaient faim, ils espéraient juste quelque chose de sucré à manger », a déclaré Iman, la mère des enfants, à Anadolu. « Seraj pleurait pour avoir quelque chose de sucré », a-t-elle ajouté. « Cinq minutes plus tard, ils ont été bombardés ».
Des hôpitaux sous-équipés face à l’urgence
En raison de la pénurie de carburant causée par le blocus, aucune ambulance n’a pu atteindre les enfants après l’attaque. Des voisins ont transporté leurs corps sur des charrettes tirées par des mulets jusqu’à l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa. Le petit Seraj, grièvement blessé, lutte pour sa vie dans cet hôpital sous-équipé. Des incidents similaires ont déjà eu lieu par le passé, soulignant la précarité de la situation.
Le ministère de la Santé de Gaza a signalé que la pénurie de carburant a forcé les hôpitaux à couper l’électricité dans certains services, et les réfrigérateurs des banques de sang ont cessé de fonctionner, mettant en danger la vie de nombreux patients. « Lorsque nous avons amené Omar, il respirait encore », se souvient sa mère. « Mais ni ambulance, ni sang, ni équipe d’urgence n’ont pu parvenir jusqu’à lui à temps ». Elle pense que son fils aurait pu être sauvé.
Un appel à l’aide internationale
La famille al-Nouri implore maintenant pour que Seraj soit évacué pour recevoir des soins médicaux à l’étranger. « Je ne peux pas le perdre lui aussi », a déclaré Iman. « Omar et Amir sont déjà partis. Mon cœur ne peut pas supporter d’en perdre un autre ».
Selon des témoins, les enfants étaient assis sur le trottoir à l’extérieur du point d’aide lorsque l’attaque a eu lieu. « Il s’agissait manifestement d’enfants. Les militaires israéliens pouvaient le voir. Mais ils n’ont pas hésité », a déclaré Iman. Ce drame s’inscrit dans un contexte de violences récurrentes où des civils sont touchés lors de distributions d’aide.
Depuis le 7 octobre 2023, près de 59 000 Palestiniens, dont de nombreuses femmes et enfants, ont été tués à Gaza, selon des sources officielles. Les bombardements israéliens ont dévasté l’enclave, provoquant des pénuries alimentaires et la propagation de maladies.
Et le monde se tait ils sont si cruels et complices mais tout ce qui nous arrive est à parti notre responsabilité le monde musulman