Gaza et Liban : Le G20 appelle à un cessez-le-feu global et humanitaire

Gaza et Liban : Le G20 appelle à un cessez-le-feu global et humanitaire

Les dirigeants du G20 ont exprimé leur soutien à un cessez-le-feu « global » à Gaza et au Liban. Ils ont salué toutes les initiatives « constructives » visant à mettre fin à la guerre en Ukraine et à instaurer une paix « durable ». Cette déclaration survient après leur réunion à Rio de Janeiro, où les chefs d’État et de gouvernement ont affiché leur « profonde préoccupation » concernant la situation humanitaire catastrophique à Gaza.

Le sommet, accueilli par le Brésil lundi et mardi, a mis en exergue l’importance d’un soutien « unanime » à un cessez-le-feu dans ces régions, afin de garantir la sécurité des citoyens. Les dirigeants ont également souligné la nécessité d’accroître le flux d’aide humanitaire et de garantir la protection des civils. Ils demandent la levée de tous les obstacles à l’arrivée d’une aide à titre humanitaire à grande échelle.

Dans le contexte de la guerre à Gaza, qui perdure depuis deux ans, plus de 43 900 personnes ont été tuées et près de 104 000 blessées. Israël est confronté à des accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice. Les dirigeants du G20 ont réaffirmé le droit des Palestiniens à l’autodétermination et soutiennent une solution à deux États, où Israël et un État palestinien coexisteraient pacifiquement.

En ce qui concerne le conflit entre la Russie et l’Ukraine, les dirigeants du G20 ont noté que cette guerre, qui dépasse les 1 000 jours depuis février 2022, a des « impacts négatifs » sur la sécurité alimentaire, énergétique mondiale, et les chaînes d’approvisionnement. Ils ont valorisé toutes les « initiatives constructives » qui soutiennent une paix juste et durable, conforme aux principes de la Charte des Nations Unies.

Par ailleurs, les dirigeants ont reconnu que les changements climatiques imposent un fardeau disproportionné sur les plus pauvres. Le G20 est vu comme une plateforme clé pour relever ces défis via la coopération internationale. Le sommet a également plaidé pour une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, mettant l’accent sur une meilleure représentation des régions sous-représentées, notamment en Afrique, Asie-Pacifique, Amérique latine et Caraïbes.

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