La ministre française de la Culture, Rachida Dati, et l’ancien patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, ont été renvoyés en correctionnelle à Paris, mardi 22 juillet, pour corruption et trafic d’influence, selon l’agence Anadolu.
Contexte de l’affaire
L’instruction, ouverte en 2019, porte sur des soupçons de prestations de conseil fictives entre 2010 et 2012. Rachida Dati, alors avocate et députée européenne, aurait perçu 900 000 euros de RNBV, une filiale de Renault-Nissan, sans avoir réellement travaillé.
Enjeux politiques
Figure importante du gouvernement et potentielle candidate à la Mairie de Paris, Rachida Dati conteste les accusations. Malgré ce renvoi en correctionnelle, elle conservera son poste au gouvernement, d’après une source proche d’Emmanuel Macron.
Situation de Carlos Ghosn
Visé par plusieurs mandats d’arrêts internationaux, Carlos Ghosn est actuellement interdit de quitter le Liban. Il conteste également les accusations.
Prochaine étape judiciaire
Une audience préliminaire est prévue le 29 septembre pour fixer la date du procès. Ce dernier pourrait se tenir après les élections municipales de mars 2026.
Affaires similaires en France
La France a connu d’autres affaires de corruption ces dernières années. Le procès de Bernard Squarcini, ancien patron du renseignement français, pour trafic d’influence, illustre la lutte contre ce type de délit. Une enquête pour corruption au sein du Ministère de l’Intérieur avait également été ouverte en janvier 2025.