Publicité pour Mesri_Juillet
Publicité

France : Emmanuel Macron inscrit le 12 juillet comme journée de commémoration de l’innocence de Dreyfus

Le président français Emmanuel Macron a annoncé, samedi, l’inscription du 12 juillet au calendrier des commémorations nationales françaises. Cette date marquera le 120e anniversaire de la reconnaissance de l’innocence du capitaine Dreyfus, injustement accusé d’espionnage en 1894.

Commémoration annuelle en hommage à Dreyfus

À partir de 2026, une cérémonie se tiendra chaque 12 juillet pour commémorer la victoire de la justice et de la vérité contre la haine et l’antisémitisme, comme l’indique le communiqué de l’Élysée. Le président français a déjà dénoncé l’antisémitisme à plusieurs reprises, notamment lors d’une cérémonie à l’Élysée.

Publicité

Retour sur l’affaire Dreyfus et hommage aux Dreyfusards

Le 12 juillet 1906, la Cour de cassation rendait à Alfred Dreyfus son innocence, sa liberté, sa dignité et son honneur, après un long combat juridique et médiatique. Emmanuel Macron a salué l’esprit des Lumières, les principes de 1789 et la promesse républicaine incarnés par cet épisode. Il a également rendu hommage aux « glorieux Dreyfusards » qui ont défendu Dreyfus.

Débat sur la promotion posthume de Dreyfus

Le Président Macron a reconnu les limites du compromis de 1906, Dreyfus n’ayant jamais obtenu la promotion qu’il espérait. Un débat parlementaire est actuellement en cours concernant une proposition de loi visant à lui accorder cette promotion à titre posthume. Emmanuel Macron a rappelé que les règles de la République privilégient les promotions pour les militaires vivants ou ceux morts au combat, laissant au Parlement la décision finale.

Publicité

Appel à la vigilance contre l’antisémitisme

Le chef de l’État a invité à conserver l’élan vital du Dreyfusisme, le qualifiant de mystique qui ne doit pas se limiter à la politique. Il a appelé à la vigilance face aux « vieux démons antisémites engendrés par la haine ».

Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.

Dans le même thême

2 commentaires

  1. Ah mais comment ?

    L’affaire Dreyfus – Entre farces et grosses ficelles – 3 août 2018 de Adrien Abauzit


    Principalement sur la base des enquêtes et débats judiciaires, Adrien Abauzit désintègre le récit académique de l’affaire Dreyfus, en mettant au clair les crimes et rôles de Dreyfus, Picquart et Esterhazy. Les conséquences de l’affaire Dreyfus sont analysées jusqu’à leur fin extrême, sur les champs de bataille de 1914.


    Bien qu’ elle structure leur inconscient collectif, les Français ne savent rien du fond de l’affaire Dreyfus et en particulier de sa dimension formidablement comique. Comique, l’Affaire ? Le profane refusera sans doute de le croire. Pourtant, c’est la conclusion inéluctable à laquelle fait aboutir l’examen des éléments du dossier, au terme duquel apparaît un nombre sidérant de farces extraordinaires. Mensonges éhontés, documents truqués, pièces falsifiées, faux et usage de faux, témoins achetés, magistrats corrompus, militaires retournés, journalistes menteurs, enquêtes « bidonnées », mises en scène grossières, ministres en service commandé, gouvernements aux ordres de l ’ Antifrance et collusions inavouables : tout, absolument tout est trucage du côté dreyfusard. S ’ il est vrai qu’Alfred Dreyfus n’aurait pas dû être condamné en 1894, notamment en raison de vices de forme, et qu’il n’était pas à proprement parler un traître, il reste coupable de fautes extrêmement graves justifi ant sa condamnation devant le Conseil de guerre de Rennes en 1899. Alfred Dreyfus cependant, ne doit pas trop retenir notre attention, car la véritable Aff aire, celle avec un grand A, est l’affaire Picquart-Esterhazy. Tout porte à croire en eff et que ces deux personnages, présentés comme ennemis par l’histoire officielle, étaient, en réalité, des complices au service du Syndicat. L’affaire Picquart-Esterhazy n’est pas une affaire judiciaire, mais une lutte d’influence sans merci, opposant le camp de la France à celui de la Révolution, dans laquelle le tragique et le bouffon se disputent la première place.

    L’enjeu majeur de l’Affaire n’est pas la libération d’Alfred Dreyfus, mais l’épuration de l’armée et du service de renseignement ; processus destructeur qui conduit fatalement à une catastrophe, à l’origine des hécatombes de 1914 : la nomination du général Joffre à la tête des armées françaises.


  2. Iba

    L’affaire Dreyfus : une révision historique selon Adrien Abauzit


    L’affaire Dreyfus, perçue comme l’une des plus grandes injustices judiciaires de l’histoire française, a profondément divisé la France à la fin du XIXe siècle. Alfred Dreyfus, officier juif de l’armée française, fut accusé en 1894 d’avoir transmis des secrets militaires à l’Allemagne. Condamné, il fut finalement réhabilité en 1906, après une intense bataille judiciaire et médiatique menée par ses partisans.


    Cependant, l’essayiste Adrien Abauzit propose une réinterprétation radicalement différente de cette affaire dans l’une de ses émissions vidéo, affirmant que Dreyfus n’était pas innocent, et que la version officielle est le fruit d’une manipulation politique et médiatique.


    Une culpabilité présumée fondée sur des preuves matérielles

    Selon Abauzit, les preuves contre Dreyfus étaient convaincantes dès le départ. L’élément clé de l’accusation, le fameux bordereau trouvé à l’ambassade d’Allemagne, contenait des informations militaires confidentielles. Ces informations, d’après Abauzit, ne pouvaient provenir que d’une personne ayant accès à des documents spécifiques au sein de l’armée, et Dreyfus était l’un des rares à disposer de cette position.


    L’écriture présente sur le bordereau fut l’un des éléments décisifs de l’enquête. Abauzit affirme que Dreyfus, lors d’une dictée imposée par les enquêteurs pour comparer son écriture à celle du bordereau, aurait volontairement modifié son écriture pour dissimuler la ressemblance. Ce geste, interprété par Abauzit comme une tentative de masquer la vérité, renforce, selon lui, la présomption de culpabilité.


    Manipulations et falsifications : un procès truqué ?

    Un autre point central soulevé est la manière dont l’affaire aurait été manipulée par certains acteurs politiques et médiatiques, notamment par les partisans de Dreyfus, les dreyfusards. Selon cette interprétation, des personnalités influentes telles qu’Émile Zola ont utilisé leur pouvoir médiatique pour polariser l’opinion publique en faveur de Dreyfus, malgré des preuves incriminantes.


    L’intervention de Zola dans son célèbre texte J’accuse est présentée non pas comme une quête de justice, mais comme une tentative délibérée d’influencer l’opinion publique et de détourner l’affaire vers une lutte idéologique plus large. Pour Abauzit, la mobilisation des intellectuels dreyfusards visait avant tout à déstabiliser les institutions militaires françaises, perçues comme trop conservatrices et patriotiques.


    L’expertise graphologique et les aveux de Dreyfus

    Abauzit revient également sur les analyses graphologiques qui furent menées au cours de l’enquête. Des experts en graphologie, dont Alphonse Bertillon, avaient conclu que l’écriture sur le bordereau correspondait à celle de Dreyfus. Bien que ces conclusions aient été contestées par la suite, Abauzit estime que les analyses étaient fondées et qu’elles constituaient une preuve solide de la culpabilité de Dreyfus.


    De plus, il est évoqué que Dreyfus aurait fait des aveux partiels devant deux officiers avant son exil en Guyane, éléments qui auraient été volontairement occultés ou minimisés dans la version officielle. Ces aveux, bien que discrets, renforcent l’idée que Dreyfus avait conscience de ses actes et de la gravité de ses actions.


    Le rôle de l’attaché militaire italien

    Un autre personnage clé dans l’interprétation d’Abauzit est l’attaché militaire italien, Charles Copen, qui aurait joué un rôle important dans la trahison présumée. D’après cette thèse, Copen et Dreyfus auraient entretenu des relations, renforçant l’idée d’une collusion internationale dans la transmission des informations militaires. Ce lien entre Copen et Dreyfus, bien que peu exploré dans la version officielle de l’affaire, est mis en avant par Abauzit comme une preuve supplémentaire de la trahison.


    Des morts suspectes : une conspiration pour protéger la vérité ?

    L’affaire Dreyfus est également marquée par plusieurs morts suspectes, notamment celle du colonel Sandherr, ancien chef du contre-espionnage. Cette disparition a permis au colonel Picquart de prendre en main l’enquête et de réorienter l’affaire en faveur de Dreyfus. Abauzit interprète ces morts comme des événements orchestrés pour couvrir la vérité et garantir la réhabilitation de Dreyfus.


    Ces décès sont présentés comme des preuves indirectes d’une vaste conspiration visant à disculper Dreyfus à tout prix. Cette thèse, bien que controversée, remet en question la transparence de l’enquête et les intentions des acteurs impliqués dans le processus de révision judiciaire.


    La réhabilitation de Dreyfus : un acte politique

    La réhabilitation de Dreyfus en 1906 est souvent considérée comme une victoire de la justice. Cependant, pour Abauzit, cette décision n’était pas fondée sur de nouvelles preuves, mais sur des motivations politiques et idéologiques. La Cour de cassation, en annulant la condamnation de Dreyfus, aurait cédé aux pressions des dreyfusards et des forces républicaines, sans tenir compte des preuves originales.


    Selon cette analyse, la réhabilitation ne serait pas le résultat d’une rectification judiciaire, mais plutôt d’une manœuvre politique visant à apaiser les tensions sociales et à imposer une nouvelle idéologie républicaine, au détriment des institutions conservatrices telles que l’armée.


    L’Influence des médias et des institutions internationales

    Un autre aspect central de la réinterprétation proposée est la manière dont les médias et certaines institutions internationales auraient façonné l’opinion publique. Abauzit accuse les médias d’avoir construit une “doxa dreyfusarde”, une pensée dominante qui, malgré les preuves, a imposé l’idée de l’innocence de Dreyfus.


    Les institutions internationales, selon lui, ont également contribué à maintenir cette version de l’histoire, en présentant Dreyfus comme une victime de l’antisémitisme et de la persécution militaire, tout en occultant les éléments prouvant sa culpabilité.


    Une histoire totalement réécrite ?

    Pour Adrien Abauzit, l’affaire Dreyfus est l’exemple même d’une réécriture de l’histoire orchestrée par des forces politiques et médiatiques. Contrairement à la version officielle, il soutient que Dreyfus était bel et bien coupable de trahison, et que sa réhabilitation est le produit d’une manipulation idéologique visant à affaiblir les institutions françaises.


    Loin d’être un simple procès judiciaire, l’affaire Dreyfus apparaît comme une bataille idéologique ayant des répercussions profondes sur la société française. La réinterprétation de cette affaire par Abauzit, invite à une réflexion sur la manière dont l’histoire est écrite et réinterprétée selon les intérêts politiques du moment.


Laisser un commentaire