France : Amira Zaiter risque l’exclusion de son école d’infirmière après sa condamnation
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La militante propalestinienne Amira Zaiter est confrontée à la menace d’une exclusion de l’École d’infirmière où elle était inscrite. Cette décision fait suite à une condamnation liée à des publications en ligne.
Dans une déclaration à Anadolu, Amira Zaiter indique avoir été convoquée par la direction de son établissement fin novembre. Elle a alors été informée de l’ouverture d’une procédure disciplinaire à son encontre.
Son école refuse qu’elle assiste aux cours depuis sa sortie de prison le 4 novembre. La direction estime que sa présence « nuit aux cours, à l’image et au bon fonctionnement de l’établissement ».
Amira Zaiter a précisé : « Ma condamnation a bien évidemment un impact sur ma vie personnelle. Je suis étudiante en soins infirmiers. J’ai été suspendue, je vais prochainement être convoquée à une section disciplinaire et je risque d’être exclue de ma formation. »
Depuis son incarcération, elle dénonce « un acharnement » et se dit sous « une forme de surveillance constante » de ses positions sur la situation à Gaza. « Je dois faire vérifier mes tweets par mes avocats », a-t-elle ajouté.
Son avocat, Maître Kada Sadouni, qualifie la peine reçue par Amira de « largement disproportionnée ». Il rappelle qu’elle est « la seule personne, depuis le 7 octobre 2023, à avoir été placée en détention provisoire pour de tels faits ».
Sadouni évoque un débat politique actuel en faveur de l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme. Il estime qu’il devrait être réintégré dans le droit de la presse pour éviter des détentions provisoires arbitraires.
L’avocat affirme que cette révision législative « aurait tout changé » pour Amira Zaiter, évitant sa détention provisoire de 46 jours.
Pour rappel, Amira Zaiter, âgée de 34 ans, a été condamnée à trois ans de prison dont deux avec sursis pour apologie du terrorisme et incitation à la haine. Ses publications sur X (anciennement Twitter) rendant hommage à des figures du Hamas ont été incriminées.
Elle a été incarcérée le 19 septembre à la maison d’arrêt de Nice et libérée après le jugement, devant purger sa peine sous surveillance électronique.
Les Sionistes sont invincibles.