France : Amira Zaiter condamnée à une peine d’emprisonnement pour apologie du terrorisme

France : Amira Zaiter condamnée à une peine d’emprisonnement pour apologie du terrorisme

Amira Zaiter, militante pro-palestinienne, a été condamnée par le tribunal correctionnel de Nice à trois ans de prison avec deux ans de sursis. Cette peine fait suite à plusieurs accusations, notamment d’apologie du terrorisme. Selon une source proche du dossier, elle pourra effectuer sa peine d’un an sous bracelet électronique, ce qui permettra sa libération de la maison d’arrêt de Nice où elle était détenue depuis le 19 septembre en raison de publications sur les réseaux sociaux.

Le tribunal a prononcé une peine plus sévère que celle requise par le parquet, qui avait réclamé une peine de 30 mois de prison dont 18 mois avec sursis. Les accusations concernaient treize infractions, telles que l’apologie du terrorisme, l’apologie de crimes contre l’humanité, et l’incitation à la haine. Le procès s’est déroulé le 21 octobre, où Zaiter a été confrontée aux arguments des avocats de différentes organisations civiles, incluant la LICRA et le CRIF.

Au cours de l’audience, Amira Zaiter a exprimé son émotion face aux attaques israéliennes à Gaza et a déclaré : « Le moteur c’est le génocide en cours ». Elle a également regretté l’absence d’hommage commun aux victimes civiles du 7 octobre à Nice, où seul un hommage aux victimes israéliennes a été organisé. La condamnation métallique a été motivée par des déclarations controversées sur le réseau X, désignant le Hamas comme « nouveau visage de la résistance » et invoquant des griefs contre le sionisme.

Zaiter, qui avait activement participé à des manifestations pro-palestiniennes, a été arrêtée le 19 septembre après des plaintes déposées notamment par la préfecture des Alpes-Maritimes et des organisations civiles. Les publications incriminées incluaient des messages louant des figures du Hamas, conduisant à des accusations d’apologie du terrorisme.

Les avocats de Zaiter ont plaidé pour sa relaxe, arguant que ses publications relevaient du débat public et avaient eu une portée limitée. Toutefois, le tribunal a imposé une peine de 10 ans d’inéligibilité et l’obligation de verser des compensations financières aux parties civiles. Sa condamnation doit également être publiée dans des journaux locaux, tel que Nice-Matin et national, tel que Le Monde.

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