Procès à Nice : Amira Zaiter et l’apologie du terrorisme concernant Israël

Procès à Nice : Amira Zaiter et l’apologie du terrorisme concernant Israël

Le lundi 21 octobre, le tribunal correctionnel de Nice a été le théâtre du procès très attendu d’Amira Zaiter, militante pro-palestinienne. Elle est poursuivie pour apologie du terrorisme et incitation à la haine, à travers divers tweets publiés au cours de l’été. Ces publications sont intimement liées au conflit entre Israël et Gaza.

Cet événement judiciaire a attiré plusieurs parties civiles, incluant la LICRA, l’OJE, le CRIF et Ilan Choucroun, un soldat franco-israélien. Au cours de l’audience prolongée, Amira Zaiter, 34 ans, a dû répondre à de nombreuses questions sur ses opinions politiques et religieuses.

Le procureur a ouvertement accusé Zaiter de cibler le « sionisme pour viser les juifs », accusation qu’elle a rejetée en se revendiquant comme « antisioniste mais jamais antijuif ». Son avocat, Maitre Sefen Guez Guez, a souligné les complexités entourant la démarcation entre antisionisme et antisémitisme.

Lors des débats houleux, Amira Zaiter s’est exprimée sur ses publications, dont certaines critiques envahissantes sur le sionisme. Elle a notamment qualifié le soldat franco-israélien Ilan Choucroun de « sioniste génocidaire ». Ces propos ont souligné la nécessité pour tous, y compris les militants, de ne pas dépasser les lignes rouges de ce débat complexe.

L’affaire pose des questions sur la possibilité de critiquer Israël sans tomber dans l’antisémitisme. Maitre Guez Guez a insisté sur la liberté d’expression, un droit fondamental défendu aussi par la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

Amira Zaiter restera en détention jusqu’au verdict du 4 novembre. Les réquisitions du parquet incluent 30 mois de prison, 18 avec sursis, et une inéligibilité de 10 ans, jugées « lourdes » par l’avocat de Zaiter. En attendant, ce cas continue à soulever de vifs débats sur l’équilibre entre liberté d’expression et lutte contre l’incitation à la haine.

2 COMMENTAIRES
  • Diop

    Qu’ils aillent au diable ces juifs génocidaires.

  • Aldo

    « Entre la Justice et ma mère, je choisirai toujours ma mère. »
    Albert Camus, écrivain tribaliste.

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