France : Alexis Kohler refuse de comparaître devant une commission d’enquête pour la troisième fois
Lors d’un point presse à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot a critiqué le refus persistant d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, de se présenter devant une commission sénatoriale. Elle estime que ce comportement constitue un « affront » aux institutions démocratiques françaises, insistant sur le fait que « personne n’est au-dessus des lois en France ».
Mathilde Panot rappelle son soutien à une plainte déposée par Éric Coquerel, visant Kohler pour son absence devant la commission d’enquête sur le dérapage des comptes publics. Cette commission, mise en place par l’opposition, cherche à clarifier des décisions budgétaires récentes jugées opaques.
Le refus de Kohler est perçu par Panot comme une érosion de la séparation des pouvoirs, l’amenant à réclamer une réforme institutionnelle : « Que soient rapidement abolis les privilèges de la Vᵉ République et passons à une VIᵉ République ! » D’après le site de Anadolu, ce débat intervient dans un climat politique tendu.
Concernant le scandale des eaux en bouteille, Alexis Kohler a décliné l’invitation de la commission sénatoriale, évoquant la « séparation des pouvoirs ». Cette commission a été constituée après des révélations sur des pratiques non autorisées par Nestlé. Son refus de comparaître a déçu le sénateur Alexandre Ouizille, qui juge ce geste « incohérent ».
Selon une ordonnance de 1958, une non-comparution devant une commission d’enquête peut entraîner deux ans d’emprisonnement et une amende. Kohler aurait eu plusieurs échanges avec des dirigeants de Nestlé, ce qui soulève des questions sur l’usage de techniques de microfiltration contestées.
Transparency International France critique également la décision de Kohler, qu’elle considère comme un frein au contrôle parlementaire par l’exécutif. L’ONG appelle à plus de coopération de la part de Kohler, déjà connu pour son influence au sein de la Macronie.
